L'organisation d'une entreprise est fondamentale pour que les facteurs de production soient pleinement utilisés. Il s'agit du cadre de la société. Chaque activité doit être étudiée pour qu'elle soit la plus efficace possible. Une opération d'une telle ampleur nécessite forcément une cohésion parfaite. Lors de la fabrication d'une voiture par exemple, la mise en place des matériaux demande une structure, un ordre, une organisation précise selon Olivier Arnault. C'est le cumul des opérations qui donne vie à un objet. Évidemment, le type d'organisation diffère selon l'activité de l'entreprise. D'elle dépend la qualité du travail fourni. Ce sujet a vu l'émergence de plusieurs courants divergents depuis le début du 20e siècle. Parmi eux se trouvent des mouvements comme la théorie évolutionniste, la théorie de la décision ou encore celle de la vision mécaniste simple. Cette dernière conception du travail est apparue en 1910 et est appelée l'école classique.
[...] On retrouve donc les principes de l'administration de Fayol. Chacun son métier et les vaches seront bien gardées représente bien la méthode de ce restaurant fast-food réputé : l'employé doit respecter les règles, entre autre celle de jouer son rôle dans la confection du hamburger et pas un autre. À nouveau, le profit est maximisé : dans les cinq dernières décennies, l'entreprise aux plus de 30'000 succursales a économisé 10 secondes dans la préparation totale de son menu traditionnel (qui prend donc actuellement 45 secondes). [...]
[...] Finalement, nous en concluons que ces visions mécanistes simples de l'organisation ont totalement disparu, et elles ont évolué pour que la productivité puisse augmenter sans cesse au détriment des principes de base. Enfin, on en déduit que celles-ci n'étaient pas vraiment adaptées aux entreprises du 21e siècle. Certaines entreprises utilisent toujours ces principes crées par Taylor, Fayol et Weber, et d'autres les ont développés afin de créer leur propre organisation. Néanmoins, les bases restent les mêmes. Peut-on dire alors qu'elles sont encore présentes ? [...]
[...] Toutefois, le secteur secondaire a constamment baissé ces dernières années en proportion, contrairement au secteur tertiaire qui s'est beaucoup développé. On en conclut que d'autres organisations plus performantes se mettent de plus en plus en place, néanmoins, la mécanisation simple se maintient encore aujourd'hui, mais si sa décroissance se poursuit, ne va-t-elle pas définitivement disparaître pour laisser sa place ? Sources Bibliographie DCG7 ; Management ; Manuel et Applications, Corrigés Inclus (3e Édition), Jean-Luc Chardon et Sabine Separi, Dunod, Paris, mai 2012 Conception des organisations de la gestion, André Brassard, Éditions nouvelles, Montréal Webographie http://cazaulonsaintlouis.eu/www.cazaulonsaintlouis.eu/TROISIEME/Entrees /2012/9/15_Levolution_du_systeme_de_production_et_ses_consequences_soci ales.html (consulté le 4 mars 2013) http://www.ina.fr/video/4292397001 (consulté le 4 mars) http://www.expressio.fr/expressions/chacun-son-metier-et-les-vaches- seront-bien-gardees.php (consulté le 5 mars) http://www.anthelia.org/article-4501817.html (consulté le 1er mars) Reportage http://www.rtp.pt/noticias/index.php?article=632657&tm=6&layout=122&visu al=61 http://www.youtube.com/watch?v=Go0YqWhv0BU http://www.journaldunet.com/diaporama/0610-livregoogle/3.shtml Citation tirée de http://www.anthelia.org/ consulté le 05/03/13. [...]
[...] Après avoir vu la façon dont travaillaient les ouvriers de son époque, il remarqua que ces derniers étaient peu enthousiastes vis-à-vis de leur emploi. Cela est dû, selon Taylor, à une mauvaise organisation du travail étant basée sur d'anciennes méthodes où l'ouvrier organisait son activité comme il le souhaitait, ce qui provoquait une improvisation de l'organisation du travail et donc de mauvais rendements. Pour remédier à cela, Taylor aborde l'organisation du travail sous un angle scientifique où les responsables sont chargés de diriger les employés afin que ces derniers travaillent de manière systématique et efficace. [...]
[...] À présent, voyons de plus près comment les différentes visions mécanistes simples de l'organisation s'illustrent dans des entreprises actuelles. Ainsi, l'industrie automobile française dont les ventes ont quintuplé depuis les années 60 paraît toujours concurrentielle. Ceci est certainement dû au changement de méthode de travail : chez Peugeot, la première chaîne de montage date de 1925. Durant le 20e siècle et surtout[2] de nos jours, ce mécanisme de divisions du travail n'a cessé de se perfectionner. Déjà à l'époque, l'entreprise implantée à Sochaux qui avait des cycles d'assemblage a gagné approximativement mille heures de travail dans la conception du modèle Peugeot 201 en comparaison avec le précédent. [...]
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