Yves Bernard et Jean-Claude Colli dans leur Dictionnaire économique et financier définissent l'entreprise comme l' « unité économique autonome organisée pour la mise en œuvre d'un ensemble de facteurs de production, en vue de produire des biens ou des services pour le marché ». De même, la gestion des affaires courantes de l'entreprise et le déploiement de sa stratégie relèvent des aptitudes de certains agents économiques. Cependant, qui sont-ils ?
De nos jours, deux types de dirigeants, ou de « souverainetés » s'opposent : celle du gérant et celle de l'actionnaire. Néanmoins, quel est le pouvoir réel de ces agents au niveau de la direction de l'entreprise ?
[...] Qui dirige l'entreprise ? Introduction Yves Bernard et Jean-Claude Colli dans leur Dictionnaire économique et financier définissent l'entreprise comme l' unité économique autonome organisée pour la mise en œuvre d'un ensemble de facteurs de production, en vue de produire des biens ou des services pour le marché De même, la gestion des affaires courantes de l'entreprise et le déploiement de sa stratégie relèvent des aptitudes de certains agents économiques. Cependant, qui sont-ils ? De nos jours, deux types de dirigeants, ou de souverainetés s'opposent : celle du gérant et celle de l'actionnaire. [...]
[...] Ainsi est instauré un rapport de force favorable aux détenteurs du capital financier. La théorie du Corporate Government ou de la gouvernance d'entreprise conférant un contre-pouvoir effectif entre les mains des actionnaires Les règles de corporate governance composent une enveloppe formelle qui dit ce qui se fait et ce qui ne se fait pas dans l'exercice du pouvoir ; les PDGs (le Président Directeur Général est le dirigeant de plus haut rang dans une société anonyme ; il préside le conseil d'administration) sont, de ce fait, soumis aux actionnaires. [...]
[...] II) Un réveil de l'actionnariat et des modèles de direction originaux contestent l'hégémonie des chefs d'entreprise Le développement d'un capitalisme actionnarial Dans les économies capitalistes développées, la société anonyme privée est la forme la plus répandue. Les S.A. (Sociétés Anonymes) sont de grandes entreprises, généralement cotées en bourse, qui ont connu un essor rapide, dès la fin du XIXe siècle. Le capital est divisé en actions ; on peut revendre ses actions comme on le veut. Les grandes décisions sont prises par le vote ; on est représenté selon le nombre d'actions que l'on possède. [...]
[...] Le concept est associé à la surveillance économique, financière et morale de l'entreprise. Cependant, cette théorie fait débat en France auprès des chefs d'entreprise, qui y voient une remise en cause de leur autorité. Deux modes de direction originaux : la société coopérative et l'entreprise publique Les sociétés coopératives sont des sociétés où les salariés sont propriétaires de l'entreprise, et où il faut l'accord des autres pour vendre ses parts (décision= vote + 1 associé= 1 voix) ; ce type ancien d'organisations est en forte régression. [...]
[...] (Exemples d'entreprises publiques : SNCF, GDF, Air France ) Conclusion En France, l'Etat tente d'assurer la protection des individus alors qu'aux Etats-Unis les class actions (procédure judiciaire permettant à un groupe d'individus, ici d'actionnaires, de faire reconnaître leurs droits) et les derivative suits permettent à l'actionnaire d'exercer sont contre-pouvoir. L'établissement d'une gouvernance d'entreprise à la française s'avère alors être un bon compromis. En effet, il permettrait d'instaurer un meilleur équilibre entre la liberté de gestion des dirigeants et le contrôle de cette gestion par les actionnaires. [...]
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