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Les théories du leadership, regroupées en groupes, visent, en tant que modèle d'explication, à décrire, analyser, expliquer et prédire le phénomène du leadership afin d'indiquer, de prévoir et de mettre en oeuvre des voies possibles de changement ou d'amélioration dans la pratique entrepreneuriale. La finalité des théories du leadership n'est pas seulement de fournir une étude scientifique d'un état actuel, mais également de fournir des recommandations pour un état souhaité et idéal à atteindre.
Ces théories se basent d'une part sur des modèles, qui sont des représentations simplifiées du phénomène du leadership, et d'autre part sur des explications de ces modèles ou de la réalité représentée par ces modèles. Ces modèles servent à illustrer, ils contribuent à réduire la complexité de la réalité, ils simplifient et ont un effet réducteur, ils séparent ce qui est important de ce qui l'est moins et ils permettent à l'observateur d'accéder plus rapidement à des faits compliqués ou complexes. Les modèles structurent les faits, établissent des liens logiques et causaux et permettent de focaliser l'attention sur les points essentiels.
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En raison des résultats insatisfaisants des théories des caractéristiques, l'intérêt de la recherche sur le leadership s'est progressivement détourné des caractéristiques typiques d'un leader vers la fin des années 1940 pour s'orienter vers la recherche comportementale, une tendance qui est certainement due à l'importance croissante de la psychologie économique.
En d'autres termes, la recherche s'est penchée sur la question de savoir quelles dimensions du comportement de leadership sont les plus appropriées pour diriger efficacement, ou comment un leader devrait se comporter, quels styles de comportement, il doit avoir pour que son comportement de leadership puisse être qualifié d'efficace.
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En ce qui concerne le développement des théories du leadership, l'apparition de la théorie systémique doit être considérée comme un saut quantique, car l'approche systémique du leadership, contrairement à la plupart des modèles de leadership classiques, repose sur une base théorique explicite et détaillée.
La théorie des systèmes remonte à l'origine au biologiste Ludwig von Bertalanffy (1901-1972) qui, dans son approche de la General Systems Theory (Bertalanffy 2015), a étudié les échanges des systèmes avec leur environnement et les processus de changement et d'adaptation qui en résultent en ce qui concerne leurs besoins vitaux. Cette vision globale prônée par Bertalanffy doit être comprise comme une contre-réaction et un élargissement des modèles analytiques dominants.
[...] Elle se manifeste plutôt dans les grandes organisations qui sont réglées sur des tâches répétitives. Mais on dirigerait à coup sûr une équipe d'experts selon les principes de la théorie qui sont habitués à travailler de leur propre initiative et qui ont besoin de peu d'encadrement. Une autre approche aurait certainement un effet démotivant. Toutefois, un degré de liberté trop élevé peut entraîner une perte de concentration ainsi qu'une paresse sociale. La théorie Y est plutôt utilisée dans des entreprises plus petites, créatives et spécialisées Conditionnement opérant Sous l'influence de la théorie du conditionnement opérant de B.F. [...]
[...] Chaque nouvelle ère représente un niveau de développement plus élevé dans le processus de réflexion sur le leadership que l'ère précédente. Le premier groupe de théories du leadership, issu de l'ère du Great Man et des théories de la personnalité, mais auquel nous ajoutons les théories émotionnelles et psychodynamiques, s'est concentré sur la relation entre le leadership et les traits de personnalité et a donné lieu à de nombreuses études empiriques. Mais les études menées dans ce domaine n'ont pas permis de dégager des caractéristiques psychologiques claires en rapport avec le leadership et n'ont donc apporté qu'une valeur ajoutée minimale au leader en exercice, étant donné que la plupart des caractéristiques énumérées ne peuvent pas être apprises, de sorte que les théories de l'ère de la personnalité se sont avérées trop simples et trop peu pratiques dans la vie quotidienne des entreprises et ont été abandonnées. [...]
[...] C'est pour surmonter ces inconvénients que l'approche de la contingence a été introduite dans le Leader- ship. Dans une perspective structuraliste, qui peut être considérée comme un prolongement de la théorie de la bureaucratie de Weber et qui s'inscrit dans une perspective de recherche axée sur les sciences naturelles, il s'agit dans cette approche de saisir empiriquement et systématiquement les structures organisationnelles existantes à l'aide de mécanismes complexes et de déterminer les différentes formes d'organisation sur la base de procédures statistiques élaborées. [...]
[...] Il s'agit de savoir ce qui motive les collaborateurs et collaboratrices à venir travailler chaque matin. Sont-ils satisfaits de leurs conditions de travail et désireux de fournir une performance optimale ou considèrent-ils leur travail comme une charge personnelle et ne viennent-ils au travail que pour l'argent ? Dans sa théorie McGregor postule que les travailleurs sont fondamentalement paresseux et doivent donc être surveillés et motivés. Selon sa théorie les personnes ne doivent pas seulement devoir travailler, mais aussi vouloir travailler et aspirer à des responsabilités. [...]
[...] Dans certaines cultures, ils ont été considérés comme des styles bons et efficaces, tandis que dans d'autres, ils ont été considérés comme des obstacles à un leadership efficace. Ci-dessous, les six styles sont classés de la variation culturelle la plus faible à la plus grande. Divergence Les résultats de l'étude GLOBE ont sans surprise mis en évidence des différences entre les pays, comme par exemple le fait que le terme de leadership renvoie à des significations sémantiques différentes selon le contexte culturel. Par exemple, on trouve un style de leadership plutôt autonome en Allemagne (4.30), alors qu'un style charismatique est typique des États-Unis (6.12). [...]
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