En France, de plus en plus d'étudiants sont tentés par l'expérience de la création d'entreprise, bien que leur nombre reste encore faible par rapport aux étudiants américains par exemple. Cette progression pourrait traduire un développement de l'esprit d'initiative chez les jeunes (Laulhé, 1990). Cette propension entrepreneuriale, en particulier chez les étudiants et jeunes diplômés, doit être encouragée, car elle est au cœur du développement de l'emploi et de la croissance économique
[...] The entrepreneurial decision : Economic theory and empirical evidence. Entrepreneurship Theory and Practice, Summer, 67-79. Filion, L.J. (1988). The Strategy of Successful Entrepreneurs in Small Business : Vision, Relationships and Anticipatory Learning. Ph.D. Thesis, University of Lancaster, Great Britain, (UMI 8919064). (Tome 1 : 695 p. Tome 2 : 665 p.). Katz, J. (1992). A psychological cognitive model of employment status choice. Entrepreneurship Theory and Practice 29-36. Kets de Vries, M.F.R. [...]
[...] Journal of Political Economy, 893-921. Begley, T.M, & Boyd, D.P. (1987). Psychological characteristics associated with performance in entrepreneurial firms and smaller businesses. Journal of Business Venturing, 79-93. Cooper, A.C., Woo, C., & Dunkelberg, W. (1989). Entrepreneurship and the initial size of firms. Journal of Business Venturing, 317- 332. Dany, F., & Livian, Y.F. (1991). Quelles carrières pour les cadres diplômés ? Futuribles, juin 1991. Davidsson, P. [...]
[...] D'après Douglas et Shepherd (1999), l'entrepreneuriat est une recherche d'utilité maximale. Un individu retire une certaine utilité d'une situation professionnelle, qu'il soit employé ou à son compte. Cette utilité dépend du revenu aussi bien que des conditions de travail (pouvoir de prise de décision, exposition au risque, niveau d'effort requis, Par exemple, plus un individu est tolérant par rapport au risque, plus il sera tenté d'être à son compte. En fait, c'est la somme de l'utilité et de la désutilité de ces facteurs qui détermine le choix de carrière. [...]
[...] Cette propension entrepreneuriale, en particulier chez les étudiants et jeunes diplômés, doit être encouragée, car elle est au cœur du développement de l'emploi et de la croissance économique. Entreprendre, dans un choix de carrière, signifie être à son compte, par opposition au fait d'être employé dans une organisation existante. Cela peut passer par la création d'une entreprise, mais aussi par la reprise. D'une manière plus générale, Filion (1988) donne cette définition de l'entrepreneur et de l'entrepreneuriat : Un entrepreneur est une personne imaginative, caractérisée par une capacité à fixer et à atteindre des buts. [...]
[...] Suivre les traces professionnelles de ses parents ou de quelqu'un de proche (membre de la famille ou ami) est un parcours très probable chez les jeunes diplômés. En 1970, Collins et Moore avaient déjà remarqué que les entrepreneurs étaient souvent issus de famille où au moins l'un des deux parents était à son compte. Plus récemment, Catherine Léger (1996) a pu constater que les étudiants dont la famille est à la tête d'une entreprise reconnaissent avoir reçu un certain esprit d'entreprendre, un goût pour la liberté et l'autonomie D'après elle, l'influence du père et des oncles est importante chez les jeunes entrepreneurs. [...]
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