Il s'agit d'une dissertation de sciences économiques ayant pour objet d'étude le sujet suivant : « progrès technique, productivité et croissance ».
Ce document clair, exhaustif (21 pages) et très structuré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences économiques, Économie, Gestion, science politique, Droit, IPAG, IEP, AES, GEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e) comme par exemple pour préparer certains concours.
Voici le plan :
Analyse du sujet
Introduction.
I) Le progrès technique au cœur de la croissance économique…
A. L'innovation contribue directement à la croissance du PIB
B. Validation empirique et formalisation du progrès technique
C. L'innovation entre causalité exogène ou endogène
II) Le progrès technique ne peut tout expliquer
A. L'innovation n'est pas un facteur décisif de la croissance extensive
B. L'innovation n'est pas un facteur décisif de la croissance effective
C. Risques et effets pervers de l'innovation
Conclusion.
Bibliographie
[...] L'innovation entre causalité exogène ou endogène L'endogénéisation du progrès technique La théorie de la croissance endogène prend plusieurs directions et accepte une définition large du progrès technique. Chacun des modèles rend compte d'une forme particulière de progrès technique (expérience et savoir-faire, puis rôle de la Recherche-développement, chez Romer, éducation et formation professionnelle chez Lucas, infrastructures publiques chez Barro . P. Romer mit en évidence l'existence de rendements d'échelle croissants au plan macroéconomique, liés tout d'abord aux externalités positives des investissements en capital physique. [...]
[...] L'innovation est un jeu à somme positive, mais tous ne sont pas pareillement gagnants. Certaines régions peuvent ne pas être en mesure de résister à la compétitivité des pays les plus innovants. Par ailleurs, en économie fermée, le déversement profite nécessairement à d'autres secteurs de l'économie domestique ; cela peut ne pas être le cas en économie ouverte et en situation de spécialisation internationale. Conclusion : Synthèse Ouverture : par exemple sur le rôle de soutien des pouvoirs publics à l'innovation et à la recherche-développement. [...]
[...] Le paradoxe de cette approche tient à ce qu'elle n'attribue qu'un faible impact aux facteurs de production classiques : la décomposition du taux de croissance révèle un résidu non expliqué d'au moins voire 100% pour certaines périodes Au plan empirique, les rendements de la fonction macro-économique de production se révélaient « croissants », tandis que ceux de la fonction microéconomique théorique étaient réputés décroissants . Seule l'hypothèse d'un progrès technique exogène générateur d'externalités positives pouvait rendre résoudre un tel paradoxe. R. Solow désigne ce résidu comme « productivité globale des facteurs », produit d'un progrès technique autonome diffusant ses effets de manière uniforme dans le système économique. Cette lecture apparaît nettement en retrait des conclusions dégagées par J-A. [...]
[...] Boyer) considère que c'est leur combinaison avec des innovations financières (capital risque) qui explique la longue phase d'expansion aux USA durant les années 1990. La crise financière internationale fragilise cette lecture dans la mesure où certains économistes (F. Lordon) considèrent que l'impact de la finance sur la croissance a été globalement négatif. Les innovations sont nécessaires à la dynamique du système économique D. Ricardo, qui n'avait que marginalement intégré les innovations dans son raisonnement, considérait, qu'en raison des rendements décroissants, l'économie s'acheminerait vers l'état stationnaire. Il envisageait néanmoins un effet via la répartition des revenus. [...]
[...] Si elle augmente le profit, l'innovation peut également pousser le fonds des salaires à la hausse (hausse des prix des biens consommés du fait de la hausse des coûts de production due à l'accroissement du stock de capital) et induire à nouveau une substitution du capital au travail (mécanisation et chômage technologique). J.-A. Schumpeter affirme que l'économie resterait statique, tel un circuit économique, si le système ne produisait pas spontanément de nouvelles combinaisons productives dues à l'innovation. L'innovation est donc le facteur clé de la croissance. On peut distinguer deux phases dans son raisonnement. Il valorise dans la « théorie de l'évolution économique » (1912) le rôle des entrepreneurs dans l'élaboration de nouvelles combinaisons productives qui saisissent des opportunités pour innover. Toutefois les fonctions d'entrepreneur et d'inventeur ne coïncident pas. [...]
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