Régulièrement, l'actualité économique est le théâtre d'opérations de rapprochement, d'OPA, de concentration, de fusions, d'acquisitions…qui ont des appellations diverses et variées mais dont le but est la prise de contrôle d'une tierce entité.
L'essence d'une organisation est d'être finalisée, que les individus qui la composent aient un but et partagent des objectifs communs. Cette finalisation se porte bien souvent sur la création de valeur, qui peut prendre diverses formes : elle peut être une richesse (dans le cas d'organisations productives à but lucratif) ou un service à la société (associations, institutions). La poursuite de cet objectif conduit bien souvent les organisations à croître afin de pouvoir remplir avec efficience le ou les objectifs qu'elles se sont attribués. En effet, de la création jusqu'à son développement, l'organisation connaît du changement et ses paramètres (forme, taille, structure, composition, effectif) varient continuellement. Afin de croître, elle peut d'une part se développer en interne et d'autre part se développer en externe en procédant à des prises de contrôle (fusions, acquisitions…). Ces prises de contrôle peuvent avoir plusieurs buts : la croissance même de l'organisation, comme précisé ci-dessus (course à la taille critique) la diversification de son portefeuille d'activités, la recherche de synergies, le rapprochement de ressources complémentaires, l'élimination de l'inefficience, ou encore la volonté de conserver son indépendance (la couverture contre le risque de se faire soi-même racheter).
Ces prises de contrôle peuvent être abordées sous différentes approches. L'approche stratégique consiste à classer les prises de contrôle suivant la cible fusionnée, elles peuvent alors être horizontale (rachat d'un concurrent), verticale (rachat d'un client ou fournisseur), de diversifications liées (rachat d'une organisation ayant une activité semblable) ou conglomérale (rachat d'une entreprise sans aucun lien). L'approche comptable quant à elle s'attache à classer les prises de contrôle suivant leur mode de fusion qui peuvent être restructuration, réunion, absorption, renonciation ou allotissement.
[...] Le processus de prise de contrôle constitue alors ce projet. Grâce aux différentes compétences apportées par ses membres qui la composent, l'équipe recherche, analyse la seule cible envisagée avant d'entamer des négociations puis de prendre sa décision finale. Ce groupe de professionnels, plus ou moins interne ou externe à l'entreprise désigne notamment un gestionnaire pour réaliser un audit du bilan lors de la phase d'analyse, ou encore un juriste pour traiter la mise en forme des accords avant la prise de décision. [...]
[...] Cependant, le président de l'université de Nantes en décide autrement, la date du rapprochement est avancée au 1er janvier 2007. À cette date, le décret paraît dans le Journal officiel. Il annonce la suppression de la faculté de sciences économiques et de gestion et la naissance de l'IEMN- IAE. Si aucune des deux entités n'est censée absorber l'autre, on note cependant la disparition pure et simple de la faculté de sciences économiques et de gestion via un décret au Journal officiel fin 2006. [...]
[...] La survie de la société dépend de son adaptation à l'environnement, c'est une nécessité. Ce changement organisationnel est fortement lié à la stratégie des entreprises et de leurs dirigeants. Ce qui n'est au départ qu'une modalité de projet menée par quelques membres va modifier la culture et la structure de l'entreprise. II.3. Contrainte financière : perte d'autonomie Regrouper plusieurs entreprises consiste en la mise en commun d'une stratégie, d'une culture d'entreprise. Concrètement, ce rapprochement conduit souvent les entreprises à être réorganisées. [...]
[...] : Prise de contrôle et apprentissage Conclusion Bibliographie Annexe : Entretien avec M. Clerfeuille Introduction Régulièrement, l'actualité économique est le théâtre d'opérations de rapprochement, d'OPA, de concentration, de fusions, d'acquisitions qui ont des appellations diverses et variées mais dont le but est la prise de contrôle d'une tierce entité. L'essence d'une organisation est d'être finalisée, que les individus qui la composent aient un but et partagent des objectifs communs. Cette finalisation se porte bien souvent sur la création de valeur, qui peut prendre diverses formes : elle peut être une richesse (dans le cas d'organisations productives à but lucratif) ou un service à la société (associations, institutions La poursuite de cet objectif conduit bien souvent les organisations à croître afin de pouvoir remplir avec efficience le ou les objectifs qu'elles se sont attribuées. [...]
[...] Puis, le PDG et le conseil d'administration négocient. Pour finir, juristes et financiers formalisent l'accord. Pour réaliser ce projet, les acteurs peuvent travailler ensemble (technique de mêlée ou gestion concourante), ils étudient en même temps et ensemble chaque point, cela permet à chacun de prendre en considération les intérêts ou problèmes de chacun. La seconde technique consiste à adopter la méthode de passage de relais et aborder individuellement chaque point (gestion séquentielle Les acteurs travaillent uniquement sur leur domaine, ils gardent leur vision de spécialiste et non pas de vue globale du projet. [...]
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