Pouvoir des managers, efficacité des organisations, entrepreneur, entreprise, résolution des conflits
A la base de la constitution d'une firme, on trouve un personnage central: l'entrepreneur. La particularité de ce propriétaire/entrepreneur est qu'il gère lui-même la firme qu'il a fondée. Il cumule trois caractéristiques et c'est en cela qu'il est l'acteur principal du modèle de firme entrepreneuriale:
- Il possède sa firme: il a des droits de propriété sur les actifs non humains utilisés pour la production,
- Il dispose d'une compétence qui est à l'origine de la création de sa firme,
- Il est un créancier « résiduel » : c'est celui qui récupère après que tous les autres créanciers aient reçu leurs droits. Il recueille le surplus financier dégagé par l'entreprise. Sa rémunération personnelle [compte 108 dans le plan comptable] qui s'assimile au profit correspond à ce qui lui reste lorsqu'il a couvert l'ensemble de ses coûts.
[...] La totalité du capital humain des managers est investi dans une même firme, celle dont ils ont la direction, en revanche les actionnaires investissent seulement une fraction (souvent modique) de leur richesse. Donc pour les uns c'est leur revenu durable alors que pour les actionnaires il s'agit d'un revenu à caractère mobilier (perception d'un produit financier sur des placements fait en bourse) et ces placements peuvent être déplaces. Les managers vont être tentes de privilégier les investissements dont la rentabilité est certaine au détriment d'autres investissements qui, bien que présentant un taux de rentabilité supérieur, sont néanmoins plus risques. [...]
[...] Cependant, comme les managers sont mieux informes (asymétrie d'information) que les actionnaires sur la sante financière de l'entreprise, sur ces possibilités de développement, sur ses compétences réelles etc., et qu'il est difficile pour les actionnaires de contrôler les actions des managers, les actionnaires ne sont pas en mesure de maximiser leurs fonctions d'utilité c'est-à-dire leur fonction d'assomption du risque. Cette relation bilatérale renferme des conflits d'objectifs qui ont été décrits récemment par un auteur français: Bancel (1997). Il voit quatre types de conflit: Les managers peuvent s'octroyer des rémunérations trop importantes et/ou des avantages en nature non justifiés (pesé sur le niveau de résultat). Ces managers peuvent engager des dépenses dites somptuaires (prestigieuses) qui ne sont pas directement associées à la poursuite de l'activité de l'entreprise et qui pourraient être évitées. [...]
[...] Pouvoir des managers et efficacité des organisations A la base de la constitution d'une firme, on trouve un personnage central: l'entrepreneur. La particularité de ce propriétaire/entrepreneur est qu'il gère lui-même la firme qu'il a fondée. Il cumule trois caractéristiques et c'est en cela qu'il est l'acteur principal du modèle de firme entrepreneuriale: Il possède sa firme: il a des droits de propriété sur les actifs non humains utilisés pour la production Il dispose d'une compétence qui est à l'origine de la création de sa firme Il est un créancier résiduel : c'est celui qui récupère après que tous les autres créanciers aient reçu leurs droits. [...]
[...] Le problème des divergences d'objectifs Quels sont les mécanismes de résolution des conflits? Fonctions de direction de gestion: bien gérer c'est prévoir et s'adapter Les managers doivent faire à la fois des anticipations et la gestion des structures organisationnelles qu'ils ont mises en place. La prévision relève de la stratégie. Il faut surtout imaginer, concevoir les axes de développement de l'entreprise, ces axes supposent des investissements, qui sont des dépenses s'inscrivant au bilan actif de l'entreprise mais qui vont permettre dans le même temps pour les managers trois choses: un meilleur statut (entreprise qui assure un développement et donc la renomme de l'entreprise est acquise), une meilleure rémunération (statut qui s'est renforcé) et tous les avantages qui sont associes, et des possibilités de promotion. [...]
[...] La rentabilité propre des capitaux c'est le résultat divis par les capitaux propres. Il y a convergence entre politique d'investissement et problème sur la rentabilité financière. Une politique d'investissement est favorable aux managers mais n'est pas ressentie dans le court terme comme bien pour les associes. La variable d'ajustement pour faire en sorte que les charges n'augmentent pas trop fortement ce sont les salaires. Dans le raisonnement, on fait comme si il était possible en économisant sur les compétences humaines que l'on allait maintenir un niveau de résultat juge suffisant. [...]
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