Organisation dans l'entreprise, hiérarchie dans les organisations, lien hiérarchique, supérieur hiérarchique, risque psycho-social, organisation informelle, organisation formelle, modèle bureaucratique, Weber, Taylor, mouvement néo-institutionnaliste, hyper compétition, rôle du manager, Mintzberg
Le terme organisation peut se définir comme un ensemble structuré de moyens et d'acteurs coopérants pour atteindre un objectif commun. MINTZBERG, quant à lui, précise qu'il s'agit d'une action collective à la poursuite de la réalisation d'une action commune. Pour CROZIER, l'organisation est une réponse à ce problème d'action collective. L'organisation existe, donc, car elle permet la coordination des individus.
Au sein des organisations, l'intervention des différents acteurs, dans le cadre de l'action collective, nécessite bien souvent la formalisation des relations entre ceux-ci au travers d'un organigramme. Ce dernier représente les liens hiérarchiques entre les salariés.
Les liens hiérarchiques sont souvent explicites et peuvent s'apparenter à la définition que BARNARD fait de l'organisation formelle. Cette dernière est dépersonnalisée, réifiée, spécialisée, contient plusieurs autres organisations en compétition et une organisation informelle. Pour BARNARD, l'organisation informelle préexiste avant l'organisation formelle. Selon l'auteur, l'une et l'autre sont nécessaires au bon fonctionnement de l'organisation.
[...] Celui-ci doit changer la structure de l'organisation avant sa stratégie. En effet, selon l'auteur, toute nouvelle stratégie doit être légitimée en amont. Il en va de même pour PASCALE qui voit dans le manager un supérieur hiérarchique modeste qui a la capacité de créer les divisions et les oppositions au sein de ses équipes afin de permettre le changement et une adaptation rapide et efficace. On peut citer le cas d'entreprises qui ont eu pour vertu d'instiller les désaccords au sein de leur organisation afin de la dynamiser. [...]
[...] Pour conclure, le concept de hiérarchie, au sens wéberien, semble inadapté aux évolutions de notre environnement économique et socioculturel et nécessite donc une certaine modestie quant à sa place au sein des organisations. En effet, l'hyper compétition et l'évolution du contrat psychologique tendent à lui donner moins d'importance qu'auparavant. Toutefois, on ne saurait réduire et évacuer totalement la nécessité d'une hiérarchie à l'heure actuelle. Bien que la tendance soit bottom-to-up dans les relations au travail, il n'en demeure pas moins que les aspects up-to-bottom soient eux aussi capitaux. [...]
[...] DRUCKER voit d'ailleurs en celui-ci la force planificatrice de l'organisation et donc indispensable à son fonctionnement. La hiérarchie peut encore exister mais, au regard de nos observations précédentes, doit être reconsidérée dans sa définition. II - Toutefois, la hiérarchie reste nécessaire à travers une redéfinition de son rôle dans le contexte actuel Le contexte d'évolution permanente de l'environnement donne l'occasion à la hiérarchie de retrouver ses lettres de noblesse à travers sa capacité à générer et gérer le changement Dans le cadre de cette mouvance, il paraît toutefois capital que la hiérarchie maintienne l'identité organisationnelle afin d'assurer la cohésion de l'entité A. [...]
[...] Il peut notamment s'avérer contre-productif dans le cas d'une réorganisation du travail en lien avec un nouvel outil technique. EMERY & TRIST, à travers le concept de groupe semi-autonome, ont prouvé l'efficacité d'un arrangement informel entre acteurs quant à leur adoption à un nouvel outil technique. Lors de l'introduction d'une nouvelle technique afin d'extraire le charbon au Royaume-Uni, les chercheurs ont observé que le groupe à qui l'on avait laissé la liberté d'organiser le travail, se répartir les tâches et se rémunérer fonctionnait mieux que celui où le découpage des tâches avait été imposé par la direction (creuser, étayer, ramasser). [...]
[...] Ce dernier représente les liens hiérarchiques entre les salariés. Les liens hiérarchiques sont souvent explicites et peut s'apparenter à la définition que BARNARD fait de l'organisation formelle. Cette dernière est dépersonnalisée, réifiée, spécialisée, contient plusieurs autres organisations en compétition et une organisation informelle. Pour BARNARD, l'organisation informelle préexiste avant l'organisation formelle. Selon l'auteur, l'une et l'autre sont nécessaires au bon fonctionnement de l'organisation. La hiérarchie, dans son sens le plus classique, évoque aussi le modèle bureaucratique wéberien, souvent relié à l'organisation du travail taylorien. [...]
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