La méfiance vis-à-vis des chefs d'entreprise n'est, bien entendu, pas un phénomène nouveau, ni dans l'histoire ancienne ni dans l'histoire récente. Elle a toujours existé, fluctuant avec le taux de chômage, grossissant avec la peur des licenciements, s'allégeant avec la reprise et l'embauche. Elle a toujours été d'autant plus forte qu'on descend l'échelle des qualifications.
Mais ce qui semble neuf en ce début de siècle est que la rupture s'opère chez les cadres jusqu'à un degré très élevé dans la hiérarchie et que la perte de crédibilité des patrons semble radicale, le doute portant sur leurs compétences et sur leur honnêteté mêmes.
La cause est profonde car double, provenant des salariés comme des entreprises. Des salariés parce que, c'est une banalité, l'époque ne considère plus comme allant de soi l'autorité et l'obéissance. C'est le contraire qui est naturel. L'élévation des niveaux de vie dans les pays développés permet aux jeunes générations de revendiquer des valeurs post-matérialistes, plus individualistes, plus hédonistes. Les salariés sont plus difficilement mobilisables, y compris chez les cadres. En clair, nombre de jeunes ont un esprit mercenaire et des "projets de vie" personnels qui les font décrocher de l'adhésion d'antan à leur entreprise.
Ainsi, à travers ce dossier, nous allons évoquer la mutation des rapports cadres/patrons qui tendent aujourd'hui à se conflictualiser.
[...] En revanche, paradoxalement le niveau de compétence obtient le plus bas score, avec des suffrages. Pour conclusion cette analyse nous démontre très clairement que toutes ces qualités sont importantes pour désamorcer les problèmes délicats. Ainsi, la solution optimale tient dans l'appréciation de celles-ci. Conclusion Après avoir mené à bien cette étude, nous en avons tiré les conclusions suivantes : Face à une libéralisation de plus en plus poussée des marchés et un actionnariat de plus en plus pesant, il est aujourd'hui difficile pour ces cadres de manager les entreprises. [...]
[...] Les salariés sont plus difficilement mobilisables, y compris chez les cadres. En clair, nombre de jeunes ont un esprit mercenaire et des "projets de vie" personnels qui les font décrocher de l'adhésion d'antan à leur entreprise. Ainsi, à travers ce dossier, nous allons évoquer la mutation des rapports cadres/patrons qui tendent aujourd'hui à se conflictualiser. Sommaire Constat de l'entreprise : Histoire du statut-cadre à travers une chronologie La pyramide inversée La structure polycellulaire La pyramide ronde Causes Solution apportée par l'entreprise A votre avis ? [...]
[...] Les raisons qu'ils avancent vont du partage des valeurs, de la reconnaissance de leurs compétences ou des moyens qu'ils ont d'exercer correctement leurs responsabilités. Et pourtant, ils en veulent davantage sur le plan professionnel comme personnel. Professionnellement, ils refusent l'inertie, notamment en interne. D'un côté des cadres avouent vouloir devenir un membre influent de leur entreprise, mais seulement un tiers veut progresser hiérarchiquement. Cette volonté de prendre part aux décisions de l'entreprise coïncide avec celle de créer sa propre entreprise qui grimpe de un point en deux ans et concernant désormais de la population-cadre. [...]
[...] Ce rapport permanent au temps a des répercussions sur la vie du personnel. Ainsi, certains individus ont l'impression de maîtriser le temps et voient leur performance s'améliorer. D'autres, par contre, développent des maladies psychosomatiques. Annexes Les cadres français se sentent bien dans leur entreprise et veulent y progresser, à tout point de vue. Prêts à faire des sacrifices, ils sont pourtant à reconnaître que leur vie professionnelle déborde sur leur vie personnelle. Nombreux sont ceux qui souhaitent se recentrer sur leur famille. [...]
[...] Ce type d'organisation est beaucoup plus rare, car il nécessite un personnel très polyvalent. Cependant, il permet de diversifier le travail et de responsabiliser par la même occasion le personnel : Refus d'être commandé et quête d'autonomie se démocratisent. Les cadres sont les premiers touchés puisque les entreprises restructurent leur management et leur système d'organisation. Disparition notamment de nombreuses lignes hiérarchiques (Ex ; Renault et Peugeot, les ouvriers conquièrent leur autonomie, en prenant en charge le contrôle de lignes de production) : Marqué par un bouleversement du management des hommes. [...]
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