Depuis le début du siècle, les théories des organisations se sont succédé, chacune correspondant à une conception différente de l'organisation. Ces divers travaux se rattachent à des écoles de pensée, qui se sont constituées au fur et à mesure de l'évolution économique et sociale et du développement scientifique. Ces écoles s'opposent au niveau même de la définition de ce qu'est une organisation. Toutefois, dans ce domaine, la représentation la plus répandue est celle du fonctionnalisme. Cette perspective qui se veut explicative du fonctionnement des organisations, postule que l'organisation est un système d'activités intégré, orienté par des buts qui permettent de faire des choix de structure, de diviser le travail et de coordonner les tâches afin d'augmenter l'efficacité de l'organisation.
[...] Enfin, l'efficacité administrative est accrue par l'unité de commandement, l'unité de direction, le lien entre responsabilité et autorité, une rémunération équitable du personnel. M.Weber (1864-1920) a étudié les formes de pouvoir et les relations d ‘autorité qui caractérisent les organisations. Pour ce sociologue allemand, une bonne organisation a les caractéristiques suivantes : une hiérarchie définie avec des personnes qui connaissent leurs droits et leurs obligations, une division du travail en spécialité avec des méthodes précises, un ensemble de relations impersonnelles, l'emploi et la promotion doit reposer sur le mérite et la compétence. [...]
[...] Les stratégies des individus peuvent transformer les structures. Les limites spécifiques à chaque théorie Critique du déterminisme extérieur dans l'explication des formes organisationnelles. Dans les faits, l'hypothèse de dépendance n'est pas vérifiée. Les enquêtes montrent que les écarts de performance entre les entreprises ne peuvent pas s'expliquer par des différences de structures. Il y a une liaison entre l'environnement et la structure, mais pas de dépendance., Critique de l'école des relations humaines. C'est une analyse réduite à l étude des relations entre les individus. [...]
[...] A géométrie variable, ces réseaux de coopération sont conçus pour réaliser des objectifs temporaires. L'entreprise virtuelle repose sur des sociétés indépendantes, qui ne possèdent ni direction générale, ni organigramme, ni hiérarchie. L'analyse de l'effet d'un facteur externe sur un aspect structurel interne n'est pas toujours une réalité observable. Une technologie découverte par un partenaire, le changement de stratégie d'un fournisseur est-ce de l'externe ou de l'interne Dans un groupe de sociétés, les relations entre une filiale et la société mère posent les mêmes problèmes. [...]
[...] Quelles sont la nature et l'ampleur des apports du courant fonctionnaliste pour les futurs gestionnaires ? Jusqu'à quel point, et dans quelles conditions peuvent-ils se référer aux modèles fonctionnalistes ? Y a-t-il une contradiction entre d'une part le caractère formel et figé de cette théorie et d'autre part la démarche contingente et évolutive des activités de gestion Telles sont les questions que l'on peut se poser et qui appellent des réponses multiples au regard des problèmes à résoudre par les futurs dirigeants. [...]
[...] E.Mayo considéré comme l'initiateur de cette école, estime que la performance des organisations dépend des caractéristiques des individus. L'expérience de Hawthorn (USA) montre que les conditions matérielles ont moins d'influence sur le comportement des ouvriers que le sentiment d'appartenance à une équipe de travail et d'être digne d'attention de la part de la direction. Ce courant aux aspects multiples va déboucher sur la présentation de principes organisationnels qui sont aux antipodes de l'école classique. L'école de la décision Constatant que le métier de gestionnaire consiste à préparer et à prendre des décisions, l'école de la décision analyse l'organisation comme un lieu de décision et un processus de prise de décision. [...]
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