Organisations du travail, fordisme, taylorisme, NFOT, production en flux tendus, toyotisme
Les organisations du travail tayloriennes et fordiennes ont permis, dès le début du XXème siècle et lors des Trente Glorieuses, une croissance économique forte et durable et reposant sur un cercle vertueux. Après cela, d'autres organisations sont apparues : les nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) parmi lesquelles on trouve le toyotisme. Le taylorisme est une organisation du travail, élaborée par F.W Taylor visant à améliorer la productivité de la main d'oeuvre par la recherche de la méthode de travail la plus efficace.
[...] Par ailleurs, contrairement au fordisme où seul l'interêt économique des travailleurs importait, le toyotisme nécessite une implication des salariés notamment par des groupes de réflexion et par l'amélioration permanente du système productif. Cette implication passe par la mise en place d'une culture d'entreprise avec l'intériorisation de valeurs comme la loyauté et de certains comportements tels que la disponibilité. Les employeurs cherchent une similitude entre leurs objectifs et les motivations des salariés. Cela remet en cause l'aspect uniquement économique du fordisme. Ainsi, la production en flux tendus et les changements au niveau des salariés tels que la polyvalence ont remplacé et fait disparaître les fondements du système tayloro-fordiste. [...]
[...] Certaines activités, pour générer des gains de productivité ont besoin d'utiliser la divsion technique du travail comme c'était le cas pour le fordisme. Ainsi dans le secteur tertiaire, la division du travail taylorienne est mise en place notamment dans le domaine de la restauration rapide ou des opérateurs. De plus, certains produits restent standardisés comme dans l'organisation du travail fordiste. Même si l'évolution de la demande montre une volonté d'avoir des produits différenciés, les entreprises ont trouvé une alternative. Il n'y a que l'aspect extérieur du produit qui varie alors que les composantes de base du produit restent les mêmes. [...]
[...] Même si ces salariés effectuent plus de tâches avec la mise en place du toyotisme, ils doivent toujours être rapides et réactifs. Ils sont d'ailleurs soumis à la pression des autres alariés se trouvant sur la même chaîne de production. Ils ont donc toujours besoin de réaliser des gains de productivité. L'exemple de la préparation d'une pizza en est la preuve puisque tout doit être éxécuté rapidement, tout est chronométré et aucune perte de temps n'est tolérée. Cela fonctionnait de la même façon avec le fordisme. [...]
[...] Dissertation : Les organisations du travail tayloriennes et fordiennes ont-elle disparu ? Les organisations du travail tayloriennes et fordiennes ont permis, dès le début du XXème siècle et lors des Trente Glorieuses, une croissance économique forte et durable et reposant sur un cercle vertueux. Après cela, d'autres organisations sont apparues : les nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) parmi lesquelles on trouve le toyotisme. Le taylorisme est une organisation du travail, élaborée par F.W Taylor visant à améliorer la productivité de la main d'oeuvre par la recherche de la méthode de travail la plus efficace. [...]
[...] Cela permet de répondre à la fois aux variations de la demande et au souhait des consommateurs d'une production diversifiée. Le toyotisme répond également à l'objectif de produits de qualité car il supprime les productions défectueuses par l'auto-activation des machines. Ainsi le toyotisme a remplacé le fordisme qui lui ne pouvait satisfaire les évolutions de la demande. Ensuite, le toyotisme a impliqué de nombreux changements pour les salariés qui dépassent les caractéristiques du système tayloro-fordiste. D'abord le toyotisme a mis en place une norme de travail qui est la polyvalence. [...]
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