Cours sur les grands penseurs des différentes organisations. De Adam Smith à Levi Strass en passant par Weber et de nombreux autres personnalités, un exposé très pointu d'environ 12000 mots traitant des sujets les plus importants de l'économie d'entreprise.
[...] La liberté en entreprise réside dans une action libre, avec un respect approximatif des règles, mais tout en gardant une certaine modération. Un manageur de style européen, comme décrit dans le texte Defining Organization Culture, aura tendance à ménager son supérieur, même si celui ci a selon lui tort, pour ne pas lui faire perdre la face. Cette contradiction apparente, entre la violation des ordres implicitement admise et la volonté de ne pas humilier son supérieur tient du fait que l'on tait les manquements à la règle ; la débrouille, la ruse, la dissimulation sont tacitement admises comme nécéssaires. [...]
[...] Sa retranscription ici ferait double effet. En conclusion, Herzberg insiste sur le fait que l'enrichissement du travail qu'il préconise passe par une approche dynamique et permanente pour laisser aux mesures le temps de prendre toute leur ampleur. Il rappelle toutefois en dernier lieu que le choix des tâches à enrichir est aussi crucial. Il résume enfin sa vision en expliquant que le problème de motivation n'apparaît en réalité que lorsque qu'une entreprise dispose d'une force productive qu'elle ne peut utiliser mais dont elle ne peut non plus se débarrasser et cette dernière remarque sonne quelque peu comme un aveu d'une prédominance de l'affectation efficiente des forces productives au sein de l'entreprise sur le problème même de la motivation. [...]
[...] Le fait qu les comportements et les secteurs ne sont pas parfaitement délimités exacerbe encore cette situation. Le système américain est basé sur une culture protestante d'accumulation du profit, qui est le but ultime d'une société et des individus. Tout est donc fait pour maximaliser les gains, ce qui passe selon cette culture par une définition minutieuse des rôles de chacun, un respect scrupuleux des règles, et à étendre au maximum son autonomie et ses champs de responsabilité tout en restant perpétuellement dans la règle ( ici voir l'influence du protestantisme, qui bien plus que le catholicisme latin insiste sur le respect des règles, mais incite aussi à aller aux frontières de ces règles. [...]
[...] ceux de la SNCF), qui sont impossibles à supprimer. C'est pour cela que l'on respecte la hiérarchie, et qu'en cas de conflit d'idées, on préfère agir sous le manteau qu'oser la confrontation radicale : le respect de l'autorité acquise est le plus fort, plus fort même que la nécessité de faire du profit. Pourtant, en même temps, cette liberté que s'octroie le salarié est difficile à supporter, car elle implique une remise en question beaucoup plus grande, une fois que les supérieurs s'aperçoivent que leurs projets n'ont pas été réalisés selon leurs souhaits. [...]
[...] Comment organiser les rapports hiérarchiques ? Les chefs détiennent l'autorité. Elle doit autant découler de leur statut que de leur charisme. Et si elle leur offre la liberté, elle fait peser sur eux de lourdes responsabilités. Leurs subordonnés doivent être disciplinés. Néanmoins, quand ils ne respectent pas les conventions instituées au sein de l'entreprise, la responsabilité en incombe aussi à leurs chefs qui n'ont peut-être pas su les convaincre du bien-fondé de ces règles. Un agent ne doit recevoir d'ordres que d'un seul chef. [...]
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