Le concept d'organisation a été depuis longtemps un sujet de recherche et d'analyse, c'est ainsi que de nombreux théoriciens se sont intéressés à son sujet et ont puisé dans les cavernes du savoir pour essayer de formuler une modélisation de la réalité organisationnelle, notamment au sujet de l'étude des systèmes d'influence.
Selon Urwick, la fonction organisationnelle peut être définie comme un processus de mise en œuvre des structures organisationnelles permettant à des personnes de coopérer pour l'atteinte des objectifs préalablement fixés.
L'organisation est considérée selon l'approche systémique comme système formé d'un ensemble de parties reliées et en interaction les unes avec les autres. Cette définition considère les relations dynamiques qui existent entre les composantes internes de toute organisation ; c'est un système vivant.
Force est de constater également que l'entreprise ne peut plus être considérée comme étant un système fermé, mais doit être analysée en tant que système ouvert qui considère les relations dynamiques de transaction et d'échange existantes entre l'organisation et son environnement. Ceci dit que toute organisation est non seulement en relation avec son environnement, mais également susceptible d'être influencée par ce dernier.
[...] En revanche, le conflit peut détourner certains efforts de leur but. À un moment où il faudrait s'efforcer de faire converger les ressources de l'organisation vers les buts fixés, ce qui peut entraîner un gaspillage de ces mêmes ressources, notamment en temps et en argent. En outre, l'apparition de conflits et de rivalités graves dans des secteurs où il faudrait que les employés coopèrent entre eux semble affecter négativement les résultats obtenus par l'organisation. Par exemple, la pression exercée en vue d'obtenir certains résultats tend à privilégier des buts immédiats et mesurables –comme le volume de la production- au détriment des objectifs plus permanents et plus importants comme la qualité du produit. [...]
[...] L'environnement d'une organisation est à la fois sa source d'approvisionnement en ressources, un débouché pour son activité et une sorte de matrice socioculturelle qui lui impose certains modes de conduite. Les organisations subissent les influences de l'environnement, mais essayent aussi de l'influencer. Section I : L'environnement de l'entreprise Sous-section I : Définitions L'environnement influence l'activité de l'entreprise. Celle-ci doit composer avec les contraintes que l'environnement lui impose et saisir les opportunités. L'importance de l'environnement de l'entreprise L'entreprise est soumise à de nombreuses contraintes, provenant de son milieu, qu'elle ne maîtrise pas. [...]
[...] La notion de pouvoir a été plus développée par Herhard Friedberg en tant que créateur de règles, dans la mesure où l'organisation donne officiellement du pouvoir, de l'autorité à certains individus qui ont la possibilité d'édicter les règles ou de donner des ordres. Le but de ces règles est de contrôler l'imprévisibilité des comportements. Le pouvoir doit être utilisé conformément aux besoins de l'organisation, dans le cas où son usage n'est pas sagement géré, les détenteurs de pouvoir peuvent exploiter ceux qui ont moins de pouvoir et confondre leurs intérêts avec ceux de l'organisation. En outre, l'utilisation de pouvoir (ou les stratégies d'influence) doit être menée en fonction de la structure de l'entreprise. [...]
[...] Chaque unité peut recevoir toutes les fonctions associées à son propre marché. Mais cela suppose que des économies d'échelles le permettent : si le centre opérationnel ne peut-être diversifié, comme dans le cas d'un producteur d'aluminium, ou si certaines fonctions critiques doivent être coordonnées du centre, comme les achats d'une chaîne de magasins de détail, il est alors évident qu'une divisionnalisation totale est impossible. Sous-section IV : Une hostilité extrême de son environnement amène toute organisation à centraliser sa structure de façon temporaire Lorsqu'une organisation est menacée par une extrême hostilité de son environnement, elle aura tendance à centraliser son pouvoir, en d'autres termes, en retenant parmi les moyens de coordination le plus rapide et le plus strict : la supervision directe. [...]
[...] Ainsi, lorsque les opérations d'une organisation sont fondées sur un corps complexe de connaissances, il apparaît, habituellement, un besoin de décentraliser le pouvoir de la prise de décision. Remarquons qu'un environnement simple peut être stable ou dynamique (un fabricant de vêtements féminins, bien que se trouvant dans un environnement stable, ne peut pas prévoir la mode d'une saison sur l'autre) comme ce peut-être le cas, d'un environnement complexe (le grand chirurgien cardiologue, doit faire face à une situation très complexe, mais il sait, en gros, ce qui l'attend). [...]
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