En effet, en plus d'une connaissance des notions théoriques de base, il faut mettre l'accent sur la dimension pratique de la décision.
Les décisions mettent en jeu une responsabilité morale et juridique que seuls les dirigeants sembleraient pouvoir assumer. Cependant, l'entreprise bureaucratique et hiérarchisé n'est plus la structure dominante ; de nouveaux intervenants apparaissent au sein de l'entreprise (avec par exemple l'implication croissante des employés) ou dans son environnement (influence des actionnaires, des partenaires commerciaux).
Cette analyse conduit à une double interrogation : Que doit prendre en compte la décision ? A quel niveau se prennent les décisions concernant la stratégie générale de l'entreprise ?
Nous verrons dans une première partie les typologies des décisions, puis dans une deuxième partie l'exercice du pouvoir dans l'entreprise...
[...] Ce nouveau mode de gouvernance supposait un plus grand contrôle. Cependant, les normes de rentabilité trop élevées exigées par les marchés financiers, ont amené certains dirigeants à afficher des bénéfices artificiels pour la confiance des actionnaires. Les décisions prises par les managers ont eu un impact sur la firme et son environnement. En effet ses partenaires directs ont subi son influence : le cabinet d'audit Andersen a certifié des comptes falsifiés afin de préserver ses activités de conseil auprès d'Enron. [...]
[...] Nous verrons dans une première partie les typologies des décisions, puis dans une deuxième partie l'exercice du pouvoir dans l'entreprise. LES TYPOLOGIES DES DECISIONS La décision a un sujet : le décideur ; un objet : le choix. Décider est une manifestation du pouvoir, décider c'est choisir ; décider c'est pouvoir. Il n'y a pas une décision et un décideur, mais une multitude de décisions pour chaque situation prise particulièrement et des décideurs à tous niveaux. Mais ces décideurs n'ont pas vraiment un poids et peuvent ne pas être considérés comme tel car ces décisions leur échappent et ne vont pas forcément dans le sens souhaité. [...]
[...] Par exemple, il peut s'agir d'une fusion acquisition, citons par exemple celle de BNP/ crédit lyonnais. En pratique, on constate que très souvent les niveaux théoriques de décision ne correspondent pas exactement aux niveaux hiérarchiques et ceci pour plusieurs raisons : Tout d'abord, certaines personnes sont incapables de prendre des décisions. Il est en effet assez lucide de constater que bon nombre de soi disant décideurs qui sont pourtant, chargés de responsabilités se révèlent, en fait, incapables de diriger valablement un service ou tout simplement de prendre des décisions opportunes. [...]
[...] Ainsi on a pu comprendre que la décision n'émanait non seulement pas forcément du chef d'entreprise mais aussi qu'il pouvait ne pas être considéré comme décideur en tant que tel déjà de part le fait qu'il pouvait y avoir différentes fonctions qui interagissaient mais aussi par le fait du poids de son environnement. L'exemple d'enron nous a encore une fois d'expliciter le thème de la prise de décision et on pourra ainsi s'intéresser aux relations entre les différents acteurs dans l'entreprise au regard des conséquences de cette affaire. [...]
[...] La notion de champ d'action correspond à la zone d'influence réelle de l'action d'un individu. Certaines personnes peuvent avoir un espace de commande relativement restreint, alors que leur champ d'action est très étendu. Il en est ainsi du directeur financier dont le champ d'action recouvre en partie ceux du directeur technique, du directeur commercial ou du directeur des ressources humaines. Parfois même le champ d'action d'un individu peut dépasser le cadre de l'entreprise. Il en est ainsi pour les très grandes entreprises dont les décisions stratégiques peuvent même influencer l'attitude des pouvoirs publics (ex : Microsoft aux USA). [...]
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