La nouvelle ère de mondialisation que traversent les organisations actuelles se caractérise par une rupture importante sur les plans temporel, cognitif, culturel, comportemental. En effet, sur le plan temporel, c'est la perception même du temps qui se trouve altérée : le temps connaît une grande accélération. Désormais, le rythme d'action et de production est aussi important que la qualité produite. Cette exigence temporelle a évidemment un impact majeur sur le référentiel des organisations qui définit les connaissances, la culture, les comportements et attitudes pertinents pour leur survie. Les logiques du marché de marchandisation, de quantification des résultats, de compétitivité et de concurrence sont dorénavant les principaux paradigmes d'orientation des organisations. Face à cette complexification de la réalité, les organisations ont dû développer des stratégies diverses pour s'adapter, pour évoluer. Les changements organisationnels ont tôt été ressentis dans les organisations de type industriel ou de type technologique, en tout cas du secteur privé. Les organisations publiques ont amorcé le chemin de la modernisation plus tardivement, les résistances au changement y étant plus tenaces. Ainsi, dans un souci de réactivité et d'efficacité, elles ont dû avoir recours aux instruments et outils ayant fait leurs preuves dans le secteur privé. C'était le début du Nouveau Management Public et de la Gestion par Résultats.
[...] La division et la di vision de ces deux niveaux est une source de conflits importante qui empêche le fonctionnement efficace des structures matricielles. Ce besoin pour les uns, de renforcer et de maintenir leur pouvoir, et pour les autres d'obtenir plus de pouvoir apparaît selon M. Aktouf comme une divergence insoluble. Ce conflit se répercute par ailleurs dans l'attribution et l'utilisation de ressources étant donné la bipolarité du centre décisionnel et la flexibilité de la répartition des membres de l'équipe du projet qui peuvent de fait être sollicités à divers niveaux de l'organisation. [...]
[...] D'après lui, donner du pouvoir à une dimension sans en retirer à d'autres renforce la totalité de l'organisation (p. 4). Ainsi, donner plus de pouvoir aux directeurs opérationnels tout en maintenant les prérogatives de la direction centrale d'administration apporterait plus d'efficacité à une organisation et élargirait le jeu des possibles. L'auteur ensuite s'engage à apporter des solutions à quatre idées reçues sur les problèmes que pose la matrice. La première solution que l'auteur qualifie d'idée reçue sur le fonctionnement matriciel est l'équilibrage des centres de pouvoir. M. Aktouf fait partie des protagonistes de cette solution. M. [...]
[...] L'atteinte par une organisation de ces niveaux est évaluée au moyen d'outils spécifiques. Les outils de mesure La gestion de projets est une discipline spécialisée aux procédures et normes établies. La mesure du niveau de compétence et de maturité d'une organisation peut se faire au moyen de deux types d'outils : Les questionnaires Ils permettent d'évaluer le niveau de maturité atteint pour chaque domaine, chaque secteur de l'organisation. Ils sont distribués et appliqués transversalement à tous les niveaux de l'organisation. [...]
[...] Respecter le budget alloué : principe d'efficience, et donc de performance, capital, le respect du budget est un impératif qui doit toujours travailler tout le processus du projet. Assurer la qualité du projet : autre spécification du projet, la qualité du produit final est aussi un élément indispensable pour garantir la performance d'un projet. Assurer un bon climat de travail au sein de l'équipe : ce critère est gage de la continuité de l'équipe et de sa cohésion pour les éventuels futurs projets. [...]
[...] Tout comme au niveau micro, on distingue deux ordres : macro- social et macro-technique. Niveau macro-social Le principal facteur de succès au niveau macro-social est le support de la direction. C'est un élément très important pour la réussite d'un projet, et surtout d'un projet à caractère social ou humanitaire, dans lesquelles le chef et l'équipe de projet font souvent face à des situations inattendues et doivent prendre des risques et des décisions ad hoc. Le soutien de la haute direction pourrait intervenir pour conforter ou valider par exemple une décision, ou pour décider d'une extension des spécifications de temps ou de budget. [...]
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