Le Knowledge Management et ses métiers apparaissent dans les années 2000 où règne un contexte de «déliaison». En effet, E.MORIN constate que nos sociétés occidentales concourent à une fracture entre les groupes, voire entre les individus eux-mêmes. On voit peu à peu disparaître la solidarité naturelle pour laisser place à l'esprit de compétition, à une consommation qui pousse à un hédonisme individuel (l'individu veut toujours posséder plus et donc cela incite peu le partage), et enfin à une spécialisation accrue des entreprises où chacun se cantonne dans son domaine sans communication au delà des frontières. Sur le plan purement humain, le nombre grandissant des grandes agglomérations urbaines produit de plus en plus de solitudes anonymes et la disparition progressive des grandes idéologies en Europe déstructure la cohésion de la vie sociale.
Cependant, les entreprises de cette économie matérielle subissent aujourd'hui un ralentissement de leur croissance. Elles vont progressivement se tourner vers cette nouvelle économie du savoir. Les salariés, qui jusqu'à présent étaient restreints à exécuter quelques tâches d'une fonction bien particulière vont maintenant apprendre à privilégier l'échange des informations et le partage des connaissances grâce aux nouveaux «coordonnateurs» et non plus à leurs anciens «supérieurs» hiérarchiques.
En effet, nous allons voir au cours de cette étude comment les managers de la gestion des connaissances vont avoir le devoir d'inciter les personnes autour d'eux à travailler pour la diffusion et la synergie des connaissances.
Nous allons dans un premier temps chercher à comprendre pourquoi les entreprises à l'heure actuelle s'intéressent au KM, et de quelle manière de nouveaux métiers liés au KM apparaissent. Puis, dans une deuxième partie, nous étudierons en détail les métiers du KM ou « nouveaux métiers du savoir ». Enfin, quelques exemples concrets accompagnerons la réflexion suivante : sommes-nous tous voués à devenir des « Knowledge Workers » ?
[...] Les métiers du Knowledge Management sont ainsi crées pour encadrer cette démarche de développement des connaissances et de changement. En effet, on montre dans cette étude que la répartition des rôles et les responsabilités, ainsi que les réseaux de coopération sont essentiels à la fluidité de l'échange des savoirs. Evolution du nombre d'ouvrages KM publiés entre 1980 et 2003. Le knowledge management dans tous ses états Introduction Le Knowledge Management et ses métiers apparaissent dans les années 2000 où règne un contexte de «déliaison». [...]
[...] Un projet de Knowledge Management est un projet d'entreprise a part entière. Afin que celui-ci puisse s'inscrire dans la durée et que l'on puisse en tirer bénéfice, il est nécessaire de créer les mesures d'accompagnement et d'encadrement adéquates. Ces mesures on l'a vu sont aussi importantes que la mise en place des outils et méthodes. Les métiers du KM, selon David Garvin (professeur à Harvard) doivent répondre à trois questions simples : celle du message (définition étayée et facile à appliquer), celle du management (orientations opérationnelles plus claires), et enfin celle des instruments de mesure (pour évaluer le rythme et le niveau d'apprentissage dans l'entreprise). [...]
[...] Résultats : - gain de 1.50 par tonne. Le réflexe totalement adapté au KM du chef de projet témoigne du changement de culture adopté par l'ensemble de l'équipe, qui n'omet pas d'indiquer, au delà du partage et de la bonne gestion des connaissances le retour sur investissement du projet, en termes de résultats obtenus. Conclusion : Le changement de culture de fond de cette entreprise a réussi en quelques années à dynamiser très concrètement ses dispositifs de gestion des connaissances et ce, grâce à la mise en place de postes spécialement dédiés à la gestion par KM des projets La matrice des investissements Pour faire prendre conscience des résultats liés au KM aux chefs de projets en passe de devenir des Knowledge Managers, il existe un outil très simple d'utilisation : la matrice des investissements et retour sur investissements. [...]
[...] Sur le plan purement humain, le nombre grandissant des grandes agglomérations urbaines produit de plus en plus de solitudes anonymes et la disparition progressive des grandes idéologies en Europe déstructure la cohésion de la vie sociale. Cependant, les entreprises de cette économie matérielle subissent aujourd'hui un ralentissement de leur croissance. Elles vont progressivement se tourner vers cette nouvelle économie du savoir. Les salariés, qui jusqu'à présent étaient restreints à exécuter quelques tâches d'une fonction bien particulière vont maintenant apprendre à privilégier l'échange des informations et le partage des connaissances grâce aux nouveaux «coordonnateurs» et non plus à leurs anciens «supérieurs» hiérarchiques. [...]
[...] - La totalité des sociétés interrogées ont déjà mis en œuvre des dispositifs KM, et 92% ont des initiatives actuellement en développement. - 61% des participants avouent leurs difficultés à estimer les gains apportés par le KM Cas des CCI (Chambres de Commerce et d'Industrie) D'une manière générale, les médias participent fortement à la construction et à la diffusion des savoirs. De par leur rôle important, ils sont parfois amenés à retravailler sur la hiérarchisation et le mode de traitement de l'information en tenant compte du contexte économique et de la dynamique de l'entreprise. [...]
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