Le terme anglais « manager » a deux significations en français. Il a par ailleurs été adopté par l'Académie française. A partir de 1865, ce mot anglais est utilisé pour nommer les chefs ou dirigeants d'une entreprise. En 1927 il prend une signification légèrement différente à savoir diriger, conduire, gérer, administrer une affaire.
Ce terme permet donc de regrouper en un seul mot les différents attributs d'un dirigeant à n'importe quel niveau hiérarchique ( chefs d'équipe, chefs de service, PDG …). Aujourd'hui on utilise la même définition du manager.
Dans les années 60's, à New York, un centre d'études élaborait un portrait du futur manager.
Cinq critères paraissaient déterminants :
a) la nécessité d'engager des manager possédant une très grande faculté d'adaptation.
b) il consacrera plus de temps à coordonner des groupes opérationnels.
c) il fera preuve d'une spécialisation toujours plus poussée dans les secteurs de la planification, de l'organisation, de la prise de décision.
d) il se spécialisera dans de nouveaux domaines nettement différents de ceux qui lui avaient été attribués jusqu'alors.
e) Il lui faudra être doué d'une grande maturité psychologique et d'une sensibilité plus aiguë aux réactions humaines.
La vision du manager du vingt et unième siècle est-elle si différente ?
Comment va t-il diriger ?
Quelles sont les qualités que l'entreprise va exiger de lui ?
Y a t-il plusieurs portraits types du manager du futur ?
[...] Il s'agit donc bien de créer une équipe la plus hétérogène possible mais ayant un objectif commun. (Accepter l'échec En effet, il n'y a pas d'expérience plus enrichissante qu'un échec, si l'on sait en tirer les leçons. (Devenir parano Quand on n'est pas soi-même, de tempérament paranoïaque, on est inconscient et l'on croît être à l'abri de tout. Il s'agit donc d'une règle de prudence à adopter. (Maîtriser ses deux langues Pour le XXIe siècle, la maîtrise de l'Anglais et du Français est primordiale, surtout la seconde car il s'agit de langue maternelle. [...]
[...] De cette manière, les managers travailleront de façon la plus avantageuse qu'elle soit. (Bannir les réunions tardives Pour la simple et unique raison que ces heures supplémentaires sont prises sur celles de la vie personnelle du manager. Ceci n'est pas du tout de bonne augure car non seulement les individus n'éprouvent aucune satisfaction de ces heures supplémentaires mais également parce que ces réunions ne sont pas toujours efficaces et ne règlent pas le fond des problèmes posés. (Oublier son budget L'idée consiste à dissocier les deux fonctions du budget : l'information prévisionnelle et l'évaluation de la performance. [...]
[...] Pour cela on lui demande des qualités spécifiques d'animation de groupe, de cohésion autour d'un projet ou encore la capacité à motiver les collaborateurs. Par ailleurs, il doit calculer le risque qu'implique la responsabilisation ainsi que bien diagnostiquer la maturité professionnelle de chacun. ( Michel Péretié, responsable mondial de la branche Fixed Income de BNP Paribas, considère que la méritocratie prime pour devenir manager. De plus le manager dirige en s'entourant d'une équipe forte, soudée. Il apprécie le challenge de ses collaborateurs même s'ils sont très jeunes. [...]
[...] Il est à l'écoute de l'entreprise et interprète les signaux de son environnement. Il se caractérise par sa nature avant- gardiste, qui peut parfois s'avérer être risquée. ( LE SCEPTIQUE : Pour lui, le fait d'avoir changé de siècle n'aura aucune incidence. Les soucis de la vie professionnelle ne seront ni amoindris ni exacerbés. C'est une personne enclin à poursuivre son plan de carrière et ses projets personnels sans forcer son tempérament, ni se laisser distraire par des histoires d'entreprises modulaires. [...]
[...] Il s'agit donc de s'adapter en permanence des circonstances du marché de notre produit ou service. Quant à la seconde fonction, les ressources ne sont pas calculées sur l'année, mais seulement pour la prochaine étape du plan d'action. Enfin, pour l'évaluation des managers, elle prend en compte aussi bien les éléments concrets (parts de marché, absentéisme, brevets déposés, ) que les résultats financiers. (Se faire du business angel Cette proposition consiste à exercer une deuxième activité à l'extérieur, en l'occurrence le soutient à de jeunes entreprises. [...]
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