Les évolutions des attentes et des besoins des utilisateurs, la mise en place des démarches qualité et le besoin pressant de maîtriser le coût des services publics exigent un renforcement du management de la fonction publique. Ce renforcement trouve aujourd'hui son fondement dans le nouveau management public. On peut définir le nouveau management public comme la mise en œuvre de l'ensemble des processus d'organisation, de pilotage, et de contrôle des organisations publiques visant à améliorer leur efficacité et leur efficience dans le contexte de leurs compétences. Nous allons ainsi voir dans une première partie quelles sont les bases de ce nouveau management public, comment il trouve à s'appliquer aujourd'hui en France dans une deuxième partie et pour finir comment il est mis en exergue dans le reste de l'Europe.
[...] Le phénomène de délocalisation combiné avec la mobilité des capitaux a fortement affecté les états (qui eux-mêmes avaient accéléré le processus de globalisation par la dérégulation des taux de change et d'intérêt dans les années 70). La conséquence est que les états sont obligés de réaliser de gros efforts pour attirer les capitaux et les investissements. Les états entrent ainsi de plus en plus en compétition pour offrir les meilleures conditions de production et de consommation. Cette compétition est renforcée par 3 facteurs : - La dérégulation et les privatisations. - La croissance des multinationales. [...]
[...] Les cadres supérieurs, qui ont une grande liberté de management, sont jugés sur leurs résultats. Suite aux résultats, ils peuvent être récompensés ou bien sanctionnés, et dans le pire des cas, renvoyés. La part de l'intéressement dans leur rémunération passe de à Citoyens et entreprises commencent à apprécier les premiers résultats de ces réformes, particulièrement en matière de décentralisation et de simplification administrative. A la suite de ces réformes considérées comme réussies, l'image de l'Italie a évolué favorablement au sein de l'Union européenne. [...]
[...] Il faudrait donc agir, à la base, au niveau de la formation. Ceci est en train d'être fait avec l'instauration de cours de management à l'Ecole Nationale d'Administration depuis 2006. Concernant la réduction des bureaux de poste, un rapport de la Mission du Conseil Général des Technologies de l'Information d'avril 2004, demandé par le Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, conclut que le gain de productivité sera mince pour La Poste, encore plus mince après déduction du coût des structures de remplacement : En clair, au strict plan financier, le démantèlement du réseau postal rural n'a qu'un intérêt marginal. [...]
[...] Autre initiative : la mise en place d'un prix de la qualité du secteur public. Ce prix repose sur l'appréciation de 9 critères : la gestion du personnel, la qualité de la direction, les ressources, les procédures, la satisfaction des salariés, la satisfaction du client, les résultats commerciaux, les orientations et la stratégie, l'incidence sur la société. A la fin des années 90, une nouvelle réforme vient modifier le mode de rémunération. Désormais les salaires sont calculés en fonction de la performance et de la qualification, alors qu'avant ils étaient calculés en fonction de la qualification et de l'ancienneté. [...]
[...] Le cas de l'Espagne En Espagne, le management public est une nouveauté. Ce n'est qu'à la fin de l'année 2000 que les 1res réformes ont été mises en place. Il faut dire qu'une enquête d'opinion sur la qualité de l'administration espagnole a été faite au cours de cette même année, et les résultats ont montré que des personnes interrogées étaient mécontentes du service public. Une réforme de grande ampleur s'articule autour d'un plan de modernisation : le gouvernement espagnol souhaite rendre, avec cette réforme, les unités administratives beaucoup plus autonomes. [...]
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