Entre la Révolution Française et la Seconde Guerre Mondiale, le paysage économique du monde occidental a été marqué par plusieurs révolutions industrielles : machine à vapeur, moteur à explosion… Ces grandes innovations sur le plan scientifique ont eu des conséquences bien au-delà du cercle très fermé des scientifiques européens ou américains : fordisme et taylorisme se sont imposés de facto comme des modèles de management de la production et des travailleurs, ou, pour employer un terme contemporain, des ressources humaines, que ce soit dans les trusts américaines ou les konzern germaniques. Le Japon a lui aussi rattrapé le train des pays développés, et a institué son propre système, le toyotisme, dans les zaibatsu (grandes entreprises nippones comme Sony, Mazda ou Mitsubishi) et les sogo shosha (maisons de commerce).
Or, depuis le début des années 90, le monde connaît une nouvelle révolution industrielle. Cette dernière atteint déjà la Chine et l'Inde, considérées comme les futures puissances économiques mondiales du XXIe siècle, et commence même à s'implanter en Afrique. La base technologique de ce nouveau bond en avant est l'informatique, ou plus généralement, les nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC). Le téléphone mobile est devenu un objet courant, l'utilisation d'Internet, jadis réservée aux militaires de l'US Army et à une poignée de scientifiques américains, s'est démocratisée. Même si cette affirmation doit être nuancée, les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication sont apparaissent comme la nouvelle ‘‘poule aux œufs d'or''. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant à ce que toutes ces évolutions technologiques influent directement sur le monde économique. Comme les révolutions industrielles du XIXe siècle et de la première moitie du XXe, la ‘‘e-revolution'' en cours induit presque naturellement des modèles originaux de management pour le ‘‘grand saut'' vers la nouvelle économie.
Alors, pourquoi investir dans les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication du point de vue du manager ? Comment ce dernier doit-il franchir la cap ? Quelle est l'influence des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication sur le management ?
[...] Le principe est simple : il faut gagner la confiance du client. Premièrement, le site doit présenter au client, de façon personnalisée et dynamique, les informations sur le produit recherché, ainsi que des conseils et produits annexes, le tout évidemment avec une interface conviviale et utile Autre moyen d'établir la confiance : fidéliser le client, via des mailing lists pour le mettre au courant des évolutions et promotions, et le récompenser : un système de points-fidélité est aussi adéquat sur le net que dans la grande distribution traditionnelle. [...]
[...] Car certains managers ont introduit cette nouvelle technologie sans se soucier de son emploi effectif, tandis que d'autres se sont donnés les moyens terme d'investissement, de maintenance et de formation, humaine et materielle- d'assurer le succès de l'opération. A un niveau moindre, chacun peut comparer sa propre expérience avec divers texteurs (logiciels de traitement de texte). La plupart des gens utilise correctement Microsoft Word, sans que cela ait demandé un investissement personnel très important. Si une fonction particulière est nécessaire, on se documente afin de s'en servir. [...]
[...] Le passage aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication consistera à gagner des parts de marché et conserver ses clients, par le biais d'une personnalisation et d'une fidélisation, tout en assurant de nouvelles considérations sur l'investissement informatique et sa rentabilité. Enfin, ce seront les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication qui induiront des changements sur la façon d'appréhender le management, tout en ne perdant pas de vue que l'investissement informatique doit entre suivi tout au long de l'emploi d'une technologie. Gageons que la morosité actuelle du secteur des nouvelles technologies n'est que conjoncturelle, et qu'elle nous réserve encore de nombreux progrès. [...]
[...] Dans un quatrième article, Patrick Bénezet résume une de ses conférences de novembre 2000: quoi les NTIC (Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication) influent-elles sur le management ? Enfin, le dernier article, l'utilisation donne sa valeur à la technologie écrit par Wanda J. Orlikowsky, est paru dans l'Art du management de l'information, aux Echos, en 2001. L'auteur est maître de conférence en Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication au célèbre Massachusetts Institute of Technology de Boston. Le présent exposé consistera en un résumé des articles, accompagné d'une critique et d'un approfondissement des points-clés. [...]
[...] D'autre part, les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication permettent à la société d'augmenter sa synergie interne, c'est à dire sa capacité à mobiliser toutes ses ressources disponibles afin de remplir son but. En effet, l'informatique est un excellent outil pour améliorer ses opérations internes et externes par exemple, un meilleur archivage des bulletins de salaire peut être obtenu en interne, une mise en relation entre fournisseurs-entreprise-client en externe. De plus, il est également possible d'obtenir une amélioration des performances des individus ( ) dans la prise de décision et dans l'action : un manager de l'entreprise qui aura accès aux données d'une filiale en Asie, aux prévisions du marché aux Etats-Unis, sera mieux à même de préparer le lancement d'un nouveau produit en Europe de l'Ouest, puisqu'il bénéficiera de l'expérience des confrères des autres continents. [...]
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