Avant toute chose, il s'agit de définir ce qu'on entend par innovation et d'en donner ses caractéristiques principales : une innovation est une application technologique, financière ou organisationnelle d'une invention. Dans le terme innovation, il y a une notion de nouveauté, nous ne sommes pas resté au stade de l'idée, il y a eu une concrétisation, l'invention a été lancé sur le marché.
Il existe deux sortes d'innovation, l'innovation de rupture et l'innovation incrémentale. L'innovation dite de rupture consiste à concevoir, produire et vendre un produit complètement nouveau (il y a par exemple eu invention de rupture lors de l'apparition de l'imprimerie) ou une nouvelle façon de faire radicalement nouvelle. L'innovation incrémentale est quant à elle une amélioration d'un produit ou d'une manière de faire déjà existante (...)
[...] De plus, les mesures de projets importants peuvent-êtres entrepris conjointement par plusieurs petites entreprises pour répartir les coûts. En ce qui concerne les économies d'échelles, des études menées sur le sujet n'ont observé aucune preuve sur leur existence[5]. Certaines études sont même arrivées à des conclusions inverses : il y aurait une présence de déséconomies d'échelles[6]. Les études menées sur les effets de la diversification n'arrivent pas non plus à des résultats convaincants[7]. Il existe bien des signes d'une possible corrélation entre la diversification et la R&D mais il est difficile d'affirmer qu'il s'agit d'une relation de causalité ainsi que la façon dont elle s'établirait. [...]
[...] Schmookler J. risky is R&D ? A financiel approach.” Review of economics and statistics. Wedig G.J Guerci (1990) P.Picard (1990) Impact de l'innovation sur la relation compétitivité-taille, application aux entreprises tunisiennes. S. Katlane Ben Mlouka. Université Paris-Est Marne la Vallée, Séminaire SEI, Le cas Tefal, Gilles Garel. Voir annexe : motifs de l'innovation selon la taille de l'entreprise. L'Innovation, avantage à l'attaquant, Richard Foster. www.12manage.com Impact de l'innovation sur la relation compétitivité-taille, application aux entreprises tunisiennes. [...]
[...] Early majority (Majorité en avance) : les personnes réfléchies, soigneuses mais qui acceptent le changement plus rapidement que la moyenne des autres. Late majority (Majorité en retard) : les personnes sceptiques, utiliseront de nouvelles idées ou produits seulement quand la majorité les emploie. Laggards (Retardataires) : les personnes traditionnelles, elles aiment être collées aux vieilles manières sont critiques au sujet des nouvelles idées et les accepteront seulement si la nouvelle idée est devenue le courant principal ou même la tradition. [...]
[...] Avec les résultats obtenus, nous pourrons vérifier si les types d'innovations ainsi que la stratégie employée pour les mettre en œuvre diffèrent selon la taille de l'entreprise. I Taille de l'entreprise et capacité d'innovation L'approche de Joseph Schumpeter consiste à penser que la taille de l'entreprise a un effet positif sur la capacité à innover.[4] Il se base pour cela sur un certain nombre de postulats : - Les projets de recherches et développement impliquent d'importants coûts fixes qui ne peuvent être couverts que par un volume de ventes important. [...]
[...] La taille des entreprises serait bien un critère positif sur l'innovation mais son explication ne serait pas celle proposée par Schumpeter, en effet cette hausse de l'innovation en fonction de la taille serait due à l'appartenance à un réseau ou à un groupe, de plus les types d'innovations diffèreraient selon la taille de l'entreprise. Cette étude nous donne un certain nombre de chiffres que nous allons voir maintenant : le type d'innovations des entreprises changerait selon leur taille : les innovations de prestation et de procédés seraient plus sensibles au changement de taille de l'entreprise que les innovations en organisation et en marketing. [...]
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