Cours de management organisationnel, présentant Henry Ford et FW Taylor, ainsi que leurs principales théories : les bases du management organisationnel. Il a été dispensé en master 2, à l'IAE de Perpignan. Document de quinze pages environ au format Word.
[...] Les techniques de production de masse mises en place par Ford permettaient dès 1914 de produire une Ford T toutes les 24 secondes. La grande abondance de ces voitures et leur prix tout à fait abordable (les employés pouvaient en effet se l'offrir grâce à leur augmentation de salaires) a profondément changé la société américaine. De plus en plus d'Américains possédaient leur propre voiture ce qui a entraîné une transformation des structures d'urbanisation. Suite à ce phénomène chaque personne a eu la possibilité de se rendre où elle le désirait et l'on a également assisté à la création d'un réseau national de routes et d'autoroutes. [...]
[...] Taylor ; et se posera la question de savoir le Fordisme est un simple prolongement du Taylorisme ou alors un modèle à part entière ? I. Biographie a. F.W. Taylor : 1856 : naissance en 1856 à Germanstown, 1874-1976 : apprentis ouvrier chez un modeleur à Philadelphie, 1884 : ingénieur chez Midvale Steel co. après avoir gravis les échelons de l'aciérie et pris des cours du soir, 1890 : ingénieur conseil chez Bethleem Steel 1912 : The Principles of Scientific Management b. [...]
[...] Les grandes composantes du Fordisme : i. L'organisation du travail et de la production : L'idée de base de Ford reposait sur les débouchés, il fallait qu'ils soient suffisamment importants pour pouvoir absorber la masse de la production. L'abaissement des coûts de production mais aussi des prix de vente devaient permettre d'écouler toute cette production. Pour pouvoir diminuer à la fois coûts de production et prix de vente il fallait d'une part réaliser des économies d'échelle sur le volume de production de plus en plus important; d'autre part réorganiser le processus de production autour d'un modèle unique. [...]
[...] Ford prolonge les principes de l'OST et les améliore en rajoutant trois principes i. Le travail à la chaîne : Ford ajoute à l'OST la ligne de montage, c'est-à-dire l'emploi d'un convoyeur mécanisé qui transporte les pièces à travailler d'un poste de travail à l'autre. Les ouvriers ne se déplacent plus, c'est le travail qui vient à eux. Il s'agit en fait d'apporter le travail à l'ouvrier au lieu d'amener l'ouvrier au travail (Ford : Ma vie, mon œuvre, 1942). [...]
[...] Avec la mise en place des chaînes de montage, le rythme de travail est de plus en plus important et les cadences sont accélérées. Chaque ouvrier doit se soumettre à des contraintes de temps, tout est chronométré, le travail de l'ouvrier devient répétitif et monotone. Cet aspect pénible du travail conduit même à une déqualification du travail ouvrier. En effet, n'importe quel ouvrier peut en quelques heures effectuer le travail d'un autre, les ouvriers sont interchangeables et n'ont aucune qualification particulière. [...]
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