Présentation de Henri Fayol et Urwick. Le dossier traite des apports de Fayol au management organisationnel et énonce les contributions de Urwick par rapport à Fayol. Il présente de manière succinte les deux auteurs en premier lieu et traite ensuite de l'oeuvre de Fayol.
[...] De plus, il a insuffisamment mis l'accent sur les fonctions commerciales dans l'entreprise. Enfin, on peut dire que si Fayol a conceptualisé une doctrine administrative, en revanche, il ne semble pas avoir soupçonné d'autres processus comme l'innovation, l'obsolescence, pas plus d'ailleurs que les progrès de la psychosociologie. Son œuvre semble en fait plus en rapport avec l'univers des entreprises du 19ème siècle qu'avec celles du 20ème siècle. Points communs et différences avec Taylor. Les principes tayloriens sont inspirés de ceux de l'armée et reposent sur une conception mécaniste de l'organisation. [...]
[...] Le contrôle s'applique à tout, aux choses, aux personnes et aux actes. La prévision doit permettre de préparer l'avenir de l'organisation, le programme défini doit donc être à la fois souple pour s'adapter aux éventuelles variations mais aussi précis, servant ainsi de base commune au sein de l'organisation. La principale manifestation de la prévoyance, son instrument le plus efficace, c'est le programme d'action. Le programme d'action, c'est à la fois le résultat visé, la ligne de conduite à suivre, les étapes à franchir, les moyens à employer ; c'est la marche de l'entreprise prévue et préparée pour un certain temps. [...]
[...] Sur ce point Fayol s'oppose à Taylor. Chaque salarié ne doit répondre qu'aux ordres d'un seul supérieur afin d'éviter des confusions dans l'ordre de commandement : "pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d'un seul chef." La dualité de commandement est source de conflits L'unité de direction : La définition d'objectifs communs, permet de concentrer les efforts de tous les salariés sur une seule orientation et ainsi d'éviter une perte d'énergie C'est pour cela que le principe précédent est important dans la mesure ou il permet à la chaîne hiérarchique de savoir tout ce qui se passe dans l'entreprise/organisation. [...]
[...] L'ordre repose donc sur deux conditions, une bonne organisation et un bon recrutement. Bien que nécessaire, cet ordre est difficile à établir en raison de l'équilibre constant à rechercher entre besoins et ressources L'EQUITE L'équité revient pour Fayol à traiter les subordonnées sans aucune préférence personnelle, en alliant justice et bienveillance. L'équité, des rémunérations notamment, est établie par des conventions. L'équité va plus loin que la justice qui s'apprécie uniquement en fonction des règles établies. Il s'agit donc pour le manager d'interpréter les situations qui se présentent à lui. [...]
[...] Le rôle du manager sera de proposer un salaire qui satisfasse les deux côtés, la direction et le salarié. Pour déterminer un salaire, le manager pourra se baser sur le rendement d'un salarié CENTRALISATION Pour Fayol il s'agit d'un phénomène naturel ni bon ni mauvais en soi, trois facteurs déterminent le degré plus ou moins important de centralisation : la taille de l'entreprise, le caractère du chef et la valeur des subordonnés. " La question de centralisation ou de décentralisation est une simple question de mesure. [...]
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