Depuis les années 1980, Le Lean Manufacturing fait son apparition sur le marché européen, sous l'influence de l'industrie nipponne. Il apparait aujourd'hui comme une alternative à la délocalisation (dans une certaine mesure) et se développe massivement dans l'industrie automobile. Elle a une importance qui s'accroit en ce moment ; ceci étant dû à la crise économique qui touche la majorité des pays développés.
Depuis quelques mois, en effet le secteur de l'automobile est passé en phase de récession ; certains groupes procèdent à la fermeture de leurs usines durant quelques semaines à cause du non-écoulement des stocks, laissant les employés en situation de chômage technique, alors que d'autres ne « tournent » qu'à 50% de leur possibilité pour la même raison. Le contexte actuel ne laisse donc pas le choix aux entreprises automobiles ; elles doivent trouver des solutions pour relancer leur activité. Dans ce cas, la production massive en flux tendu paraît une bonne solution, tout comme la sous-traitance. Celle-ci consent à une délégation de la conception des équipements automobiles à des fabricants spécialisés pour obtenir de bas prix. En adoptant ces méthodes, les entreprises feront ainsi des économies d'échelle, ce qui leur permettra de vendre leurs produits moins chers et de faire acheter les consommateurs plus facilement. Dans cette optique, le Lean Manufacturing se révèle bien être une organisation adaptée au changement.
[...] Aussi, dans le secteur textile, traditionnellement, la production est organisée selon un modèle conforme à l'OST où chaque salarié est assis devant sa machine et réalise une tâche unique en mettant l'accent sur la productivité individuelle, alors que dans l'organisation modulaire, les opératrices travaillent debout dans une cellule ayant généralement la forme d'un U. La position debout favorise la mobilité de l'opératrice dans son poste et, dans certains cas, dans toute la cellule. Les opératrices confectionnent un vêtement au complet : le procédé exige une polyvalence. [...]
[...] Un étonnant chassé- croisé s'est alors opéré. Toyota a commencé à engager diverses mesures importantes en matière d'ergonomie telle l'amélioration des postures de travail, ensuite une diminution des heures supplémentaires. D'autre part, l'entreprise modifie son système de rémunération des opérateurs en instituant des critères occidentaux tels l'âge et la qualification. De telles mesures ont sans doute contribué à la réduction du turn-over des jeunes embauchés, ainsi que du recours à des intérimaires ou à des ouvriers saisonniers. Plusieurs des mesures adoptées à partir de 1990 ont affecté le cœur du système Toyotiste à savoir la réduction continue des prix de revient des voitures à volume constant. [...]
[...] CONCLUSION La réussite d'une entreprise dépend de sa capacité à gérer les besoins et les possibilités de ses clients, de ses processus internes et de ses fournisseurs. Pour être efficace, une entreprise doit identifier et optimiser le flux de valeur dans son intégralité. Le Lean apporte aux entreprises les solutions dont elles ont besoin pour visualiser, comprendre et améliorer leurs processus de production et ainsi satisfaire et même surpasser les attentes de leurs clients. Bibliographie Dictionnaires Lexique d'économie, Ahmed Silem et Jean-Marie Albetini (Dalloz, 2004) Dictionnaire économique et social, J. Bremond et A. [...]
[...] Dans ce cas, la production massive en flux tendu paraît une bonne solution, tout comme la sous-traitance. Celle-ci consent à une délégation de la conception des équipements automobiles à des fabricants spécialisés pour obtenir de bas prix. En adoptant ces méthodes, les entreprises feront ainsi des économies d'échelle, ce qui leur permettra de vendre leurs produits moins chers et de faire acheter les consommateurs plus facilement. Cette situation de crise a en effet réduit le pouvoir d'achat des Français, qui souhaitent maintenant des produits à prix raisonnables Dans cette optique, le Lean Manufacturing se révèle bien être une organisation adaptée au changement. [...]
[...] Le management participatif Pour commencer, on peut tout d'abord signaler que le lean est un concept qui correspond particulièrement bien aux Français puisqu'ils aiment réfléchir et donner leur avis Ce concept vise à faire participer les différents acteurs d'une entreprise à la définition et la mise en place de nouveaux process plus efficaces Toutes ces idées sont ensuite concrétisées dans les lignes de fabrication, réunissant exécuteurs et exécutants dans les ateliers. Effectivement, cette méthode est un facteur de motivation et d'implication. Les salariés sont prêts à travailler parfois plus dur pour peu qu'on leur consente une reconnaissance et leur participation à la réussite de l'activité. Ce point n'est pas négligeable, car la motivation des salariés est un facteur clé de performance. Néanmoins, cette notion doit être nuancée. [...]
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