Aujourd'hui, le management des collaborateurs est basé sur deux nouveaux principes: le coaching et l'empowerment.
Le coaching est une technique d'accompagnement individuel ayant pour but de libérer le potentiel de l'individu pour en faire un facteur de performance et de réussite. Il permet de résoudre des problèmes personnels ou professionnels, de se fixer des objectifs et de donner du sens à ses projets.
L'empowerment, quant à lui, est une délégation de tâches de la part du manager à son équipe. Il donne le pouvoir à une personne d'atteindre un objectif précis dans un temps déterminé avec un enjeu défini d'avance et des ressources mises à disposition.
Peut-on dire que le coaching et l'empowerment remplaceront tôt ou tard les fonctions classiques de planification, organisation, direction et contrôle ?
[...] Pour Yvonne ALTORFER, consultante, lien de subordination n'est plus adapté ni aux organisations ni aux mentalités. Il faut avoir le courage de définir avec chaque collaborateur un lien contractuel : ce que j'attends de lui et ce qu'il attend de moi. S'inscrire dans un «parler vrai» pour fédérer les équipes et tourner l'entreprise vers un contenu de bonheur, un contenu de reconnaissance, d'autonomie, sans nuire à l'objectif essentiel de la pérennité économique de l'entreprise Les managers, s'ils veulent que leur entreprise reste compétitive, doivent et devront insuffler un esprit combatif à leurs collaborateurs en remettant en question leur rôle. [...]
[...] II) Les salariés à la recherche de l'habilitation De nos jours, les collaborateurs veulent se sentir importants, utiles au sein de l'entreprise pour s'épanouir au travail. Ils souhaitent faire quelque chose de significatif, effectuer des choix ils ne veulent plus être sous l'ère du Taylorisme. C'est pour cela qu'ils souhaitent que leurs managers les aident à s'habiliter. La question se pose alors de savoir par quel processus une personne qui se sent démobilisée et impuissante peut trouver un sentiment d'habilitation. [...]
[...] Pour que cela se réalise, l'intervention du manager est importante, car il doit les soutenir, leur offrir des ressources, les valoriser et les responsabiliser. D'après M.CROZIER, le collaborateur aime aussi participer à la prise de décision. Faire participer son collaborateur pour donner son avis est d'abord reconnaître ses qualités et ses compétences. C‘est également respecter son opinion et donc lui faire confiance. Et c'est enfin lui confier une responsabilité bien définie quitte à le contrôler a priori et/ou a posteriori. [...]
[...] Pour ce faire, il délègue des tâches à ses collaborateurs selon le principe de l'empowerment tout en planifiant, organisant, dirigeant et contrôlant un minimum. Conclusion Aujourd'hui, comme le dit Elena FOURES, il est certain qu'un collaborateur fortement motivé dans son travail est plus productif qu'un autre qui ne l'est pas ou qui l'est moins, à compétences égales bien entendu Ce dernier rajoute Devenu un atout décisif de la pérennité de l'entreprise moderne, la motivation doit être une préoccupation importante des dirigeants, car elle conditionne incontestablement la performance de l'entreprise». [...]
[...] Ils en auront juste le monopole, car étant sous un système individualisé de responsabilisation, de rémunération , cela engendre bien évidemment des contrôles, des planifications d'objectifs Même si ce nouveau type de management présente de nombreux points positifs, cela provoque en contrepartie une certaine concurrence entre les membres d'une même équipe à cause de la rémunération individualisée. Pour faire face à cette concurrence, comment les entreprises devront- elles s'organiser ? Ce nouveau type de management évoluera-t-il et dans quel sens ? [...]
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