Vu comme un processus d'amélioration continue par apprentissage, son principe s'énonce comme « le fait de livrer, fabriquer, approvisionner ce dont le client a besoin, quand il en a besoin ». On retrouve 2 concepts : une idée de quantité (juste celle dont on a besoin, juste le nécessaire, ni plus, ni moins) et une idée de délai (au moment où l'on en a besoin, c'est à dire ni avant ni après). Dans le vocabulaire courant, on parlera indifféremment de JAT, de flux tendus ou de gestion par l'aval
[...] B / Les outils du JAT Le KANBAN * La méthode KANBAN qui signifie étiquette en japonais s'inscrit dans la démarche du JAT. Elle est due à un ingénieur de Toyota, Ohno. C'est un moyen d'atteindre le zéro stock, le zéro délai. Cette méthode met en oeuvre les principes suivantes : - piloter le système par l'aval, - établir de nouvelles relations avec les fournisseurs. * C'est l'aval qui tire l'amont, autrement dit, c'est la demande qui détermine la production. C'est ce qu'on appelle le pilotage par l'aval. [...]
[...] Quelques points de contrôle : * Assume-t-on bien les principaux objectifs de la maintenance ? * Sous-traite-t-on tout ce que l'on ne sait pas ou que l'on ne veut pas faire ? * Fait-on le maximum pour développer une grande synergie avec le client- exploitant ? * Dispose-t-on d'un système de pilotage de l'activité maintenance léger mais efficace ? * Acquiert-on les équipements dans de bonnes conditions ? * Gère-t-on correctement l'information historique ? * Fait-on ce qu'il faut pour éliminer les pannes ? [...]
[...] Les opérations de contrôle se fondent dans les opérations d'exécution. La qualité s'assure au niveau du processus et non plus au niveau des produits. Les moyens de la TQM (Total Quality Management) Le JAT ne peut se comprendre que dans un environnement TQM : Il faut fournir à un client le produit ou le service qu'il demande à la date qu'il réclame, en ramenant le délai à celui des temps opératoires (càd ceux liés à la seule transformation physique de la matière et de l'information), et au moindre coût. [...]
[...] Le fondement sociotechnique du JAT pose problème et constitue sans doute le point le plus faible du système : il faut une contribution nécessaire de tous les éléments à la survie du système; or, rien ne prouve que l'objectif des acteurs d'une organisation soit bien la survie de celle- ci, ou même l'accord sur les conditions de la survie. Si le JAT est une philosophie de gestion indissociable du mouvement sur la qualité et de l'intérêt prioritaire porté à l'humain, il n'est en rien exclusif des autres innovations mises en oeuvre dans la gestion industrielle des entreprises. [...]
[...] Il vaut mieux jouer sur la réduction de ces temps. Le SMED dans une logique JAT n'est que la 1ère phase d'un processus dont le point d'aboutissement est la suppression du temps de changement d'outils, de nettoyage et de réglage. Pour augmenter l'efficacité et le rendement à travers le JAT, il est indispensable que l'entreprise fasse appel à l'informatique et à l'électronique. Pour augmenter la fiabilité des équipements, la capacité et la rapidité de la production, un investissement en équipement robotique est nécessaire. [...]
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