Dans ce dossier nous traiterons des apports de Fayol au management organisationnel, dans la mesure ou nous n'avons pas trouvé d'informations significatives sur les travaux d'Urwick, on se contentera d'énoncer ses contributions par rapport à Fayol.
Notre démarche sera de situer les deux auteurs dans leur contexte grâce à leur biographie et au courant de pensée dans lequel ils ont écrits. Une fois cette étape achevée nous nous concentrerons sur leurs apports en terme de principes d'organisation, des qualités et compétences requises pour être un bon manager.
[...] Un des principes fondamentaux du fayolisme, qui sera repris plus tard par Urwick, est celui de l'unité de commandement: selon lui, l'organisation idéale devrait s'inspirer de la hiérarchie militaire où chaque maillon (chaque travailleur) n'a au-dessus de lui qu'un seul chef dont il reçoit les instructions et qui surveille le bon accomplissement de son travail. Les raisons invoquées sont plutôt d'ordre vaguement psychologique (la pluralité des ordres risque d'entraîner l'incohérence et l'incompréhension chez le subordonné). Le système de communication dans l'entreprise, tel que le conçoit Fayol, doit absolument suivre la voie hiérarchique. [...]
[...] Le rôle du manager sera de proposer un salaire qui satisfasse les deux côtés, la direction et le salarié. Pour déterminer un salaire, le manager pourra se baser sur le rendement d'un salarié Centralisation Pour Fayol il s'agit d'un phénomène naturel ni bon ni mauvais en soi, trois facteurs déterminent le degré plus ou moins important de centralisation : la taille de l'entreprise, le caractère du chef et la valeur des subordonnés. " La question de centralisation ou de décentralisation est une simple question de mesure. [...]
[...] Outre l'exemple que toutes les contributions au Management ne viennent pas des Etats-Unis ou du Japon, Fayol a eu la sagesse de ne pas édicter de règles, mais de proposer des principes, des lignes directrices. Celles-ci sont toujours actuelles et peuvent servir à une réflexion sur les rôles du manager d'aujourd'hui. Avant lui, les fonctions classiques production, approvisionnement, commerciale, finances étaient déjà définies. Il y ajoute la fonction " administrative " sur laquelle il focalise son attention. Alors que les fonctions " classiques " mettent en jeu la matière et les machines, la fonction administrative n'agit que sur le personnel. Pour Fayol la mesure est l'une des principales qualités du manager. [...]
[...] Les 14 principes de Fayol : Un bon manager selon Fayol serait un employé qui gravirait les échelons de la hiérarchie et non pas forcément une personne qui aurait sa place en fonction de son statut dans la société élite Un bon manager possède naturellement les qualités nécessaires, et un bon parcours scolaire ou des périodes de formation ne sont pas obligatoires pour réussir ; plus on s'élève dans la hiérarchie plus la part administrative augmente. Les deux graphiques suivants illustrent ce fait. Les principes de Henri Fayol sont là pour apporter des solutions aux managers dans leur mode de management. Fayol s'est surtout concentré sur les effets, et les conséquences de la gestion des organisations. La grande nouveauté par rapport aux écrits de Taylor par exemple est l'accent mis sur la fonction administrative qui comprend l'organisation, le commandement, la coordination, le contrôle et la prévoyance. [...]
[...] Selon lui deux principes sont à respecter : - Il ne faut pas diviser son personnel - Il ne faut pas abuser des communications écrites qui ralentissent la diffusion des informations, il vaut mieux privilégier les relations verbales pour gagner en rapidité, clarté et harmonie. Pour Fayol mieux vaut éviter de diviser pour régner. Conclusion Ce qui différencie Fayol des autres auteurs de son époque c'est qu'il a su dégager de son expérience des principes simples permettant de favoriser l'efficience dans les entreprises grâce à la définition du rôle de chacun. [...]
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