L'univers des finances est régi par plusieurs acteurs, parmi lesquels par ordre d'importance en termes de moyens : Les fonds souverains, les fonds de pension et les banques, elle mêmes financées. L'argent est le cœur de la croissance. La croissance se matérialise par le développement. L'arrivée et l'émergence d'une conscience (ou d'une peur) universelle de la tribu laissée aux générations futures en termes d'environnement commence à préoccuper les générations présentes. Ce « mouvement » est représenté dans la plupart des classes sociales et même dans la plupart des ethnies et cultures, tant et si bien que tous les intervenants du développement économique tendent à se préoccuper du devenir de la planète, d'où l'émergence de la problématique de développement durable.
La Société Générale qui fait office de précurseur dans ce domaine a choisi d'intégrer le développement durable dans sa politique de croissance à long terme. Nous verrons dans ce cas quelles sont ses ressources, comment elle les intègre et comment elle s'adapte au changement.
Après les nombreuses tourmentes des marchés financiers ces dernières années ainsi que les événements (scandales ?!) majeurs qui ont touché la banque il sera pertinent d'étudier la stratégie de gouvernance de la Société Générale ainsi que les composantes de son environnement
[...] La réponse fut majoritairement négative. Les responsabilités de la gouvernance d'entreprise étant la clé de la politique de l'entreprise, elles étaient autrefois réparties entre 3 viviers, les promotions internes au mérite tant pour les opérationnels que pour les inspecteurs que pour les diplômés de haut vol Cette répartition a été mise à mal par une politique de remplacement par la classe des diplômés de haut vol, créant un plafond de verre pour tous les opérationnels méritant ainsi qu'un malaise insoutenable pour les salariés de la banque. [...]
[...] La matrice BCG iv. L'horloge stratégique 7 b. Le développement durable à la Société Générale 8 i. Définition 8 ii. Les ressources 8 iii. Les parties prenantes 10 III. La gouvernance à la Société Générale 14 a. Les différents organes de gouvernance/direction 14 i. [...]
[...] Dans le même registre, et surtout, dans un esprit de continuité, la Société Générale utilise la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC[3]) qui est une vision globalisée des Ressources Humaines de l'entreprise et une gestion des carrières permettant d'établir des prévisions dans la gestion (qu'il s'agisse de promotion, de recrutement ou de licenciement), permettant ainsi de réduire les fluctuations et d'augmenter l'autosuffisance du groupe en matière de Ressources Humaines. Cette gestion s'explique par l'évolution des métiers de la banque (Cf. [...]
[...] Même si l'indépendance de la Société Générale n'est aujourd'hui pas en danger (suite à une augmentation de capital de près de 5,5 milliards d'euros), celle-ci est fragilisée. En effet, longtemps citée en exemple, avec collaborateurs affectés à la maîtrise des risques et un patron, Daniel Bouton, président de la Fédération bancaire française et superviseur des travaux de Bâle II sur le risque bancaire dans le monde, la Société Générale a perdu de sa crédibilité et risque de pâtir longtemps d'une certaine suspicion. [...]
[...] D'un point de vu de gouvernance, ceci est une bonne chose, car ainsi le Président est indépendant. Cependant, un an après, suite à un 1er trimestre désastreux (-278 millions d'€uro de pertes au lieu de 300 millions de profits prévus) D. BOUTON démissionne de son poste de Président. Et là, ni Anthony WYAND, ni Luc VANDEVELDE, ni Philipe LAGAYETTE, ni Jean-Martin FOLZ ne le remplaceront. C'est Frédéric OUDEA qui assumera en effet la double casquette de président et de directeur général. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture