Une définition des différents modes de production. Les origines et structures des modes de production. L'organisation des relations de travail. Apports et limites des différents modes de production. Quelles réponses face à la flexibilité ? Les caractéristiques des rapports sociaux de chacun des modèles. Les performances des différents modes de production
[...] Elle constitue la clé de la compétitivité et se fonde sur la production intégrée par ordinateur. L'évolution très rapide des méthodes de production et de gestion dans les entreprises a entraîné la mise en œuvre de flux d'information croissants. Celles-ci ont donc dû recourir à des systèmes de communication interne qui leur donnent accès à une information complète en temps utile en vue d'un pilotage fin et rigoureux de la totalité de leurs fonctions. Les performances des réseaux locaux industriels sont d'autant plus accusées que les matériels de constructeurs divers peuvent désormais être connectés. [...]
[...] Aujourd'hui, cependant, les mêmes facteurs techniques imposent un remaniement des principes de l'organisation hiérarchique. Plus les opérateurs se consacrent à des tâches distinctes de celles qu'effectuent les machines, outillages et équipements, plus l'organisation du travail doit abandonner les impératifs hérités de la tradition des ateliers de type additif. L'intégration tend à dominer la division, avec tout ce que cela comporte comme conséquences dans le domaine des salaires (mensualisation, garantie, primes collectives, etc.), des critères d'efficacité (responsabilité partagée), des relations hiérarchiques (liaisons horizontales, équipes à niveaux multiples, formation, participation et autogestion Tout tourne de plus en plus autour d'une question essentielle : comment obtenir des systèmes autonomes de production un rendement maximal ? [...]
[...] La question finale est de savoir s'il faut adopter un modèle productif uniquement s'il est efficace au niveau de la firme, ou si l'on doit aussi prendre en compte l'individu, et à ce moment-là, le toyotisme ne correspondrait plus, car il conduit à l'exclusion de ceux qui ne s'adaptent pas aux exigence. Bibliographie Problèmes économiques du 7 février 1996 : Par quel système remplacer le fordisme ? Problèmes économiques du 22 novembre 1995 : L'ère de la productique : crise ou dépassement du modèle classique d'organisation ? [...]
[...] Ce sont donc ces personnes ne possédant aucunes qualifications qui reçoivent les chocs de la conjoncture. Le modèle japonais semble, alors, être le mieux placé pour répondre rapidement à une variation de la demande; cependant, les conséquences sociales de ce modèle, en cas de baisse de la quantité demandée, apparaissent bien plus radicales que celles qui découlent du modèle fordien, étant donné que les personnes touchées en cas de crise, semblent être dépourvues de tout; (ni qualifications, ni protection sociale). [...]
[...] Comme chaque opérateur exécute par définition un travail qui lui est propre, on peut toujours parler de la division du travail entre opérateurs (réunis dans un atelier) quelle que soit la nature de l'outillage mis en œuvre. Si dix ouvriers exécutent chacun la même tâche sur une machine identique, il y aura division des tâches entre eux en dix parcelles Et si dix ouvriers exécutent chacun des tâches différentes sur un outillage automatisé en continu (séquence de machines différentes), on pourra dire aussi qu'il y a division des tâches entre ces dix ouvriers parcellaires Pourtant, la répartition est d'une nature différente dans les deux cas. [...]
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