La firme est appréhendée d'une manière différente dans la théorie des coûts de transaction et la théorie du principal agent. Pendant que cette dernière est une théorie des contrats complets, car les agents sont incités à prendre une décision optimale (grâce à leur rationalité illimitée et à la possibilité d'évaluer et maîtriser tous imprévu – concept de l'incertitude probabilisable-, la théorie des coûts de transaction conclue à des contrats incomplets.
A ce but elle considère le contrat de subordination, traité dans cette analyse (d'après l'extrait du « Choix contractuels et coûts de transaction » de S. Saussier), comme le contrat typique à la firme car en dehors du fait qu'il caractérise les relations ayant cours au sein de l'organisation hiérarchique, il est complété par un mécanisme de coordination propre à la firme, le commandement.
Cette analyse a pour but de faire une parallèle (en se basant sur un extrait de « L'économie de l'organisation » de J. Hess), entre les deux modes extrêmes de gouvernance de la théorie des coûts de transaction : le marché et l'hiérarchie en insistant sur les différents concepts de la firme et les particularités de la relation hiérarchique, tout en exemplifiant au mieux les concepts traités...
[...] En ce sens, le type de contrat créé fera référence à l'incitation et à l'autonomie des artisans d'une part, et d'autre part à la concession de l'autorité de coordination à l'entrepreneur de la part des sous-traitants. Toutefois il est vrai que les contrats que le coordinateur conclut avec ses sous-traitants peuvent rentrer dans le contexte du marché car se sont des contrats juridiques classiques avec autonomie des parties, pas d'identité pour les contractants et des instances juridiques externes pour régler les différents litiges si ces contrats sont au comptant. [...]
[...] Pour une entreprise soumissionnant à une offre publique d'achat, lorsqu'elle a réussi, elle a "obtenu un marché", c'est-à- dire dans ce cas là, un client. En marketing un "marché" représente un ensemble de clients. En stratégie un "marché" est soit un couple produit- client ou une triade technologie-produit-client ou bien encore le terrain sur lequel les entreprises s'affrontent pour obtenir des clients ou des ressources. La théorie des coûts de transaction n'utilise aucun des sens ci-dessus puisqu'elle s'en tient au concept de marché de l'économie néoclassique, c'est-à-dire un système de prix dans lequel la firme est une fonction de production. [...]
[...] La théorie des coûts de transaction est née avec Coase en 1937 et est surtout élaborée par Williamson à partir de 1975. C'était le moment de la remise en cause des anciens grands principes de management hérités de Taylor et Fayol. L'organisation "scientifique" du travail, le contrôle détaillé des tâches, le planning systématique de toutes les opérations commençait à entrer au musée des techniques managériales. Le reengineering en est une illustration frappante. L'intérêt des entreprises est basé sur trois remises en cause. [...]
[...] La spécificité des actifs influence donc le résultat des transactions en terme de choix stratégiques et des coûts de production. Plus les actifs seront spécifiques à une transaction entre deux partenaires, plus l'un et l'autre seront prêts à faire des investissements importants qui permettront des choix technologiques d'avant-garde et donc des économies d'échelle et de champ. Un accroissement éventuel des coûts de transaction d'un contrat évolutif par rapport à un contrat récurrent ou une solution de marché pourra être largement compensé par le bon choix de la technologie et du produit qui permettront d'améliorer la position concurrentielle et/ou diminuer les coûts de production". [...]
[...] Ils ne gèrent plus des unités de production et des vendeurs. Ils font du management stratégique. Cette pratique, étudiée comme une discipline (Ghertman, 1989), se définit en trois dimensions. Les chefs d'entreprise doivent d'abord s'intéresser à décider de leurs domaines d'activités, c'est-à-dire les secteurs dans lesquels ils peuvent fabriquer les produits ou mettre sur pied des services qui seront vendus. Ensuite, il leur faut construire des organisations qui représentent une capacité leur permettant de survivre dans un environnement de plus en plus concurrentiel et de plus en plus international. [...]
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