L'organisation du travail s'effectue de façon logique par décomposition d'objectifs en sous objectifs jusqu'à ce qu'on atteigne un niveau d'activités élémentaires. Il y a d'un côté les cadres qui organisent et les employés qui ?se font organiser?. On attribue à Taylor (1947) cette philosophie d'organisation du travail de la base qui mise sur l'analyse scientifique du travail en soi, ainsi que l'établissement des normes encadrant étroitement le travail des ouvriers et la manière de le faire. Taylor soutient que la seule motivation des gens au travail est pécuniaire, aussi suggère t-il un système de rémunération à la pièce. Fayol (1950), quant à lui, s'intéresse plutôt à la hiérarchisation des postes de cadres et à l'établissement des guides d'action précisant l'essence même du travail des cadres. Pour administrer, il faut selon lui ...
[...] la théorie des relations humaines est née des expériences de Hawthorne (Mayo). Ces expériences ont montré l'insuffisance de la variable économique pour expliquer l'action ouvrière, celle-ci dépendant aussi des désirs de contacts humains et de valorisation de soi par les autres. Au delà du modèle bureaucratique, Argyris cherche des modèles organisationnels plus humains, c'est-à-dire qui favorisent l'engagement personnel, la croissance psychologique, la participation, l'auto-contrôle et l'autonomie responsable. De son côté, McGregor s'efforce de montrer l'existence de cercles vicieux dans la gestion. [...]
[...] Certains comme Cyert et March généralisent les jeux politiques à l'ensemble des aspects de la vie organisationnelle et remplacent l'idée de rationalité décisionnelle par celle de rationalité politique. Conclusion : De ces théories ressortent un ensemble de concepts et de pratiques hétérogènes. L'important est de prendre conscience des hypothèses implicites qui servent à l'élaboration des politiques sociales en entreprise. Notamment les idées que l'on se fait à propos de l'homme au travail, le poids que l'on accorde à l'environnement (juridique, politique, technologique, économique, international ) ou encore la connaissance que l'on a des mécanismes interpersonnels et de groupe. [...]
[...] La théorie des systèmes se centre sur les processus organisationnels et analyse les interactions entre les diverses variables organisationnelles Elle se propose d'étudier les facteurs psychosociologiques et décisionnels dont les interdépendances facilitent l'ajustement mutuel et la conformité des activités de l'organisation avec ses objectifs. Pour H. Simon, les actions des membres de l'organisation ne rejoignent habituellement pas l'idéal de rationalité objective. Trois raisons expliquent cela : L'individu ne possède qu'une connaissance fragmentée des conséquences de son action Il est difficile de préciser la valeur à attacher aux conséquences futures de l'action Il est en pratique courant de n'examiner qu'un nombre restreint de choix possibles. [...]
[...] Pour administrer, il faut selon lui : prévoir organiser coordonner contrôler. Au delà certains principes sont applicables en fonction de la situation comme l'unité de commandement, la centralisation, etc . Weber (1924) analyse les mutations des sociétés européennes. Il constate une évolution dans les fondements de l'autorité : le type “traditionnel” repose sur la croyance en la tradition : chef n'est pas un supérieur mais un seigneur”, le type “charismatique” repose sur la soumission à une personne, dont la valeur est exceptionnelle, la nouvelle légitimité qu'il voit apparaître est celle de la fondée sur l'existence de règles acceptées. [...]
[...] C'est un point de vue précurseur par rapport au Total Quality Management (TQM). La théorie des systèmes de L. Von Bertalanffy fut révélée aux économistes et aux organisateurs par un article de K Boulding de 1959. Ce sont les chercheurs de la théorie des systèmes qui se sont efforcés de combler les fossés entre les divers mouvements : qualitatif (psychosociologique), quantitatif et empirique (néoclassique) et d'abolir les cloisons qui les séparent des autres sciences de l'activité humaine : psychologie, ergonomie, économie d'entreprise, informatique, etc . [...]
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