Au surplus, il est possible de bénéficier d'un certain nombre d'avantages fiscaux qui renforcent la profitabilité de l'entreprise. Ainsi, si l'entreprise produit pendant au moins dix ans en Chine, il est possible de bénéficier d'une exemption totale de l'impôt sur les bénéfices pendant deux ans à compter de la première année bénéficiaire. Au cours des trois années suivantes, l'entreprise bénéficie d'une réduction de 50% du taux de droit commun d'impôt sur les bénéfices (soit 16,5% au lieu de 33%). De même, depuis 1999, les dépenses de R/D des entreprises à investissement étranger peuvent être déduites du bénéfice imposable. De plus, si les dépenses de l'année sont supérieures de 10% aux dépenses de l'année précédente alors il est possible de déduire 50% de ces dépenses du bénéfice imposable ...
[...] Au cours des trois années suivantes, l'entreprise bénéficie d'une réduction de 50% du taux de droit commun d'impôt sur les bénéfices (soit 16,5% au lieu de 33%). De même, depuis 1999, les dépenses de R&D des entreprises à investissement étranger peuvent être déduites du bénéfice imposable. De plus, si les dépenses de l'année sont supérieures de 10% aux dépenses de l'année précédente alors il est possible de déduire 50% de ces dépenses du bénéfice imposable. Il faut cependant noter que ces avantages fiscaux sont en sursis et sont appelés à disparaître dans les toutes prochaines années, c'est donc le moment idéal pour s'implanter en Chine. [...]
[...] D'autre part, le nombre de millionnaires ne cesse d'augmenter, ils étaient en 2003, soit 12% de plus qu'en 2002. La croissance du PIB par habitant 20% en deux ans) laisse augurer des perspectives de marché immense, notamment dans les grandes villes où le gouvernement envisage de déplacer entre 300 et 500 millions de personne venant des campagnes d'ici à 2020. De plus, la signature des accords de l'OMC par la Chine va entraîner un bouleversement complet du marché des produits cosmétiques dans les prochains mois. [...]
[...] Enfin, parce que la joint-venture est une société à capitaux mixtes, les coûts d'investissements sont moindres ce qui réduit d'autant le risque de pertes importantes, si tant est que cela soit le cas. Le faible coût du travail en Chine peut permettre de produire un certain nombre de produits sur place à un moindre coût (en particulier les produits cosmétiques bas de gamme) afin de proposer un produit moins cher sur le marché, un produit d'autant plus prisé que les consommateurs chinois ont une attirance pour les produits “made in china”. [...]
[...] Il représenterait aujourd'hui environ du PIB chinois (soit 115,76 milliards de et emploierait entre 3 et 5 millions de Chinois. Les produits de luxe sont particulièrement touchés par la contrefaçon et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les produits de luxe sont souvent identifiés à une marque, c'est cette marque qui incarne souvent le luxe d'un produit. Or il est devenu facile aujourd'hui de copier des marques ou des logos même si le produit en lui-même n'est pas d'aussi bonne qualité que le produit de marque. [...]
[...] Les risques financiers apparaissent de plus en plus menaçant sur l'économie chinoise. Inutile de préciser qu'une crise financière aurait de graves conséquences sur l'économie chinoise et en particulier sur le marché des produits du luxe d'autant plus que le secteur bancaire constitue le seul moyen de financement de l'économie en l'absence de marchés financiers réellement actifs (économie socialiste oblige). Il y a deux facteurs majeurs d'incertitudes : la surchauffe de l'économie chinoise (encore + au 1er trimestre 2004) et le problème des créances douteuses. [...]
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