D'après les données de l'INSEE, plus de 320 000 entreprises ont vu le jour en 2004 en France. Ce chiffre, en progression depuis maintenant trois ans, montre l'envie grandissante des entrepreneurs à réaliser leurs projets innovateurs. Mais il est aussi à mettre en parallèle avec les quelques 40 000 qui ont fait défaut cette même année. Il existe bel et bien un risque à ce que ces entreprises naissantes déposent le bilan au cours des premières années. Environ une sur deux ne dépasse pas le cap des cinq ans. Les statistiques montrent que la création d'entreprise touche notamment les domaines du commerce (25%) et du service (aux particuliers : 20%, aux entreprises : 20%). Mais pour nous, l'information la plus intéressante est le nombre d'entreprises créées ex-nihilo, c'est à dire à partir de rien ou plutôt devrions-nous dire à partir d'une simple idée. Elles étaient au moins 200 000 en 2004.
Tout projet de création d'entreprise commence par une idée. Celle-ci peut naître de l'expérience, du savoir-faire, de la créativité ou d'un simple concours de circonstances, il faut rappeler toutefois que dans une très large majorité des cas, elle survient surtout dans le domaine même d'études ou d'activité de celui qui la trouve. Mais avant même l'idée il y a l'envie, le désir d'en avoir une, peut être est-ce d'ailleurs cela « l'esprit d'entreprendre ». Elle prend souvent la forme d'une intuition ou plus prosaïquement d'un désir qui s'approfondit et se bonifie avec le temps.
Créer une entreprise nécessite plusieurs étapes, et au cours de chacune d'elles le créateur peut se faire aider. Les connaissances requises sont complexes dans des domaines bien particuliers comme le droit, la finance, le marketing et autres. Avec l'avènement d'Internet, de nombreux sites proposent de guider ces jeunes entrepreneurs vers la réussite, ainsi le plus fréquenté est celui de l'APCE (Agence Pour la Création d'Entreprise).
Enfin créer son entreprise demande un travail colossal les premières années, beaucoup de temps, d'argent et de motivation. Certains entrepreneurs se trompent, en considérant que seul l'argent peut permettre de mener à terme un projet innovateur, ou qu'avec du temps ou de la motivation on peut réussir dans la quête de nos plus grands désirs. Dans le monde de l'entreprise, il n'y a aucune vérité si ce n'est celle de la faillite, mais en tout cas si l'on réunit d'ores et déjà les quelques atouts nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise, on a plus de chances de voir son idée se transformer en réalité...
[...] Depuis 1997, le nombre de Business Angels dans le pays à augmenté de 63% représentant personnes. Au sein de l'Union Européenne, on estime qu'il y a un potentiel d'au moins un million de Business Angels représentant un pôle d'investissement de 10 à 20 milliards d'Euros. D'ailleurs, le concept se répand aujourd'hui en France avec l'association France Angels (www.franceangels.org). Il n'y a actuellement en France que quelques milliers de Business Angels : en se référant à la réalité d'autres pays développés, ils sont susceptibles, à terme, d'être plusieurs dizaines de milliers en France et de constituer une capacité potentielle de financement de 2 à 3 milliards d'euros. [...]
[...] L'Etat français, pour ne citer que lui, essaye de faciliter la création d'entreprise avec ces différentes aides et favorise les entrepreneurs. OSEO est né, en 2005, de la réunion des compétences - dans le financement et l'accompagnement des PME - de l'Anvar (Agence nationale de valorisation de la recherche, dite Agence de l'innovation) et de la BDPME (Banque du développement des PME), incluant la Sofaris (Société de garantie du financement). OSEO peut ainsi couvrir trois métiers en synergie : le soutien à l'innovation, notamment technologique ; le financement des investissements et du cycle d'exploitation des entreprises (en partenariat avec les banques) ; la garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres. [...]
[...] Tout projet de création d'entreprise commence par une idée. Celle-ci peut naître de l'expérience, du savoir-faire, de la créativité ou d'un simple concours de circonstances, il faut rappeler toutefois que dans une très large majorité des cas, elle survient surtout dans le domaine même d'études ou d'activité de celui qui la trouve. Mais avant même l'idée il y a l'envie, le désir d'en avoir une, peut être est-ce d'ailleurs cela l'esprit d'entreprendre Elle prend souvent la forme d'une intuition ou plus prosaïquement d'un désir qui s'approfondit et se bonifie avec le temps. [...]
[...] Ces prêts peuvent suivre deux schémas : le prêt debenture sur dix ans, où la SBIC doit payer les intérêts trimestriellement, convient bien aux SBIC investissant sur des PME générant déjà des excédents. Pour les autres, le prêt participatif permet de retarder les paiements d'intérêts jusqu'à la sortie des investissements. En échange, la SBA demande de 9 à 12% des profits. L'originalité du système tient à ce que ces financements ne sont pas réalisés avec l'argent de l'état: la SBA émet, deux fois par an, des obligations portant la garantie d'état sur le principal et les intérêts, et correspondant chaque fois à l'argent prêté à 20 à 30 SBIC. [...]
[...] L'organisme a donc une mission d'intérêt général de financement et d'accompagnement des PME françaises, en appui des politiques européennes, nationales et régionales, pour un développement économique durable. Exemples internationaux Les Business Angels Qui sont les Business Angels ? Ce sont des investisseurs privés qui investissent dans des jeunes entreprises. Leur profil est généralement le suivant : riches et anciens entrepreuneurs ou dirigeants. Ils vont fournir au jeune entrepreneur non seulement un financement mais également apporter leur expérience du business. Les Business Angels sont de plus en plus répandus dans le monde. [...]
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