“The kind of leadership required for the growth phase may not be compatible with the interests and capabilities of the entrepreneur. While a founder may have a promising idea and an ability to infuse a small group of others with a “vision” for the enterprise, the entrepreneur may not be able to set priorities, delegate operational tasks, or assemble the resources needed to take an organization to the next level of activity”. Ce sont ces réflexions, issues du texte A Note on Managing the Growing Venture, de Richard G.Hamermesh, James L.Heskett, Michael J.Roberts, qui m'ont inspiré ma problématique ; s'il apparaît que l'entrepreneur possède des compétences et qualités bien spécifiques par rapport à un manager qui se chargera de la gestion d'une entreprise établie et de son développement, quelles sont justement les compétences et qualités requises pour être un bon entrepreneur ? Et plus généralement quelles sont les différences fondamentales entre l'entrepreneuriat et un emploi en entreprise ? Après quelques réflexions et recherches, il m'est venu à l'idée qu'être entrepreneur, c'est presque avoir un « métier » à part. Bien sûr il ne s'agit pas d'un métier au sens strict du terme mais j'ai été amené à me demander si concrètement, les différences avec un emploi « traditionnel » étaient telles que l'emploi du terme « métier » pouvait se justifier et ce malgré la diversité des parcours que les différents entrepreneurs ont suivi ou les secteurs et activités auxquels ils appartiennent, mais en me demandant au contraire ce qu'ils pouvaient avoir en commun.
[...] Le problème de tout entrepreneur, c'est de trouver des clients, notamment dans le domaine d'Internet. Beaucoup de concurrence, d'offres. Il a fallu travailler énormément sur la prospection, pour amorcer l'activité (ROBIN) Un départ difficile ? Ce n'est pas une surprise, les débuts d'une entreprise peuvent être très difficiles. Il y a en effet une pléthore de problèmes à régler dans le même temps, en plus d'une organisation à mettre en place. Ces problèmes peuvent concerner la recherche puis la fidélisation de la clientèle (ce qui a tout de même mis deux ans pour M.ROBIN), le choix de la forme juridique et autres problèmes d'organisation, problèmes techniques, logistiques, législatifs, pour finir last but not least avec la trésorerie (engendrant systématiquement beaucoup de stress) et la recherche de financement Sans parler que l'entrepreneur doit s'attendre à travailler avec acharnement sans savoir quand il pourra toucher son premier salaire ! [...]
[...] Il s'agit de proposer à n'importe quelle structure (entreprise, collectivité, particulier) un service consistant à dresser un bilan précis des consommations d'énergie et d'aider à la décision sur les actions à mener, les choix à faire, afin de réduire cette consommation. (Renan Callec) Parcours : chercheur en laboratoire, Ingénieur service client chez Applied Materials, Alcatel Optronics (petite structure), stage dans l'association Les 7 vents du Corentin (après le mastère Énergies Renouvelables), et enfin entrepreneuriat avec la création de la SARL APRIME Économies d'Énergie. Type d'entrepreneur : entrepreneur associé. [...]
[...] Les proches, les autres entrepreneurs (collectifs d'entrepreneurs comme celui de M.ROBIN), les organismes et structures d'aides aux entrepreneurs (CCI par exemple). Une possibilité à envisager sérieusement : l'association avec un autre entrepreneur. Coup qui peut être réellement gagnant, mais à double tranchant puisqu'il faut être capable de gérer l'association et le partage de pouvoir et d'implication. Être entrepreneur, c'est être autonome. Être autonome c'est autant être libre qu'être responsable. Il faut avoir la maturité suffisante pour se prendre en charge. [...]
[...] Ça me fait un peu peur. Je provoque une rencontre avec un gars que j'ai aperçu une fois et dont j'entends un peu parler par connaissances interposées. Il vient de se jeter à l'eau en se mettant à son compte en entreprise individuelle. On se trouve beaucoup de points communs, à peu près les mêmes aspirations, et surtout des compétences très complémentaires pour aborder la problématique générale des économies d'énergie au sens large : moi plutôt bâtiment/EnR/environnement, et lui plutôt maîtrise énergie process industriel. [...]
[...] Je suis avant tout un technicien. Et j'ai réalisé très tôt que la création d'un site de qualité requiert deux compétences complémentaires : le graphisme d'une part et la technique de l'autre. Et que j'avais besoin d'eux. Du coup, je me suis retrouvé avec autant de commerciaux à mon service. Leurs clients devenant progressivement les miens ! Côté financement, cela a été relativement simple. Mon travail ne réclame que peu d'investissement matériel. J'ai simplement un ordinateur portable pour tout faire, car je travaille avec un hébergeur professionnel extérieur pour les sites internet. [...]
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