L'école sociotechnique : organisation

Résumé du document

Exposé d'organisation, sur l'école sociotechnique. Ce sujet est incontournable si vous êtes en DUT, BTS, école de commerce, les diverses études en organisation d'entreprises.

Extraits

[...] Une des raisons essentielles est l'autorité du patron sur l'ouvrier. D'après son expérience, cette situation se retrouve aussi bien dans les entreprises nationalisées que dans les entreprises privées mais aussi dans les régimes socialistes et capitalistes. Selon lui, il faut redonner à l'ouvrier le sentiment de responsabilité. L'ouvrier devrait avoir l'état d'esprit d'un entrepreneur individuel. Seul une nouvelle structure de l'entreprise satisfera cette nouvelle organisation. Celle-ci repose d'abord sur une très grande décentralisation des responsabilités. Il propose une structure par équipe de travail qui serait doté d'une grande autonomie. [...]

[...] La création de l'école sociotechnique dans les années 50 a aidé ces entreprises à se réorganiser. Emery et Trist sont des psychosociologues qui furent les principaux fondateurs et chercheurs du Tavistock Institue of Humann Relations à Londres, crée en 1946 pour l'étude des problèmes de travail. Pendant plus de 20 ans Emery et Trist avec d'autres chercheurs comme K. RICE, E. THORSRUD, L. KLEIN, H. DUBREUIL ont fait des recherches sur la structure et le fonctionnement des organisations. Les études du Tavistock Institute ont été longtemps considérées en matière d'organisation nouvelle du travail. [...]

[...] Cela impose donc un nouveau mode de rémunération. Elle partage donc comme elle l'entend, les gains obtenus. Si le groupe est capable de partager ses gains, Dubreuil considère que le salariat disparaît. Cette structure entraîne ainsi de nouvelles méthodes de travail. Le travail définit par le groupe est donc différent du travail imposé à l'extérieur. La solidarité règne et chacun a un emploi conforme à ses capacités. Enfin, cette structure institue de nouvelles relations d'entreprise. Ces relations ne sont plus basées sur l'autorité mais sur la liberté. [...]

[...] En résumé, le travail en groupe autonome est un travail d'équipe. Un objectif minimum de production est fixé par l'animateur à l'intérieur du groupe. Les tâches sont réparties entre les différents ouvriers. L'objectif est qu'ils aient plus de responsabilités, qu'ils soient plus autonomes et qu'ils prennent plus d'initiatives. Conclusion Pour conclure, nous avons remarqué que l'école sociotechnique a eu de nombreuses conséquences sur les entreprises actuelles. Les chercheurs de l'école sociotechnique ont remis en cause l'organisation taylorienne et fordienne du travail. [...]

[...] Les primes furent attribuées à l'équipe et non à chaque homme selon ses qualifications. Chaque équipe est donc autonome, ce qui permet à chacun de s'affirmer au travail. Les résultats obtenus sont excellents contrairement à la première organisation citée précédemment. Le moral des mineurs est meilleur et l'absentéisme a fortement baissé. Trist mit en valeur qu'il existe un large choix organisationnel pour une technologie donnée. On avait laissé la responsabilité aux travailleurs du choix d'une organisation qui tienne compte de leurs besoins socio psychologiques. [...]