La difficulté de l'exercice du management est la capacité du manager à exercer l'autorité avec justesse, en vue d'un fonctionnement optimal de l'institution ou de l'entreprise. Pour cela, le manager doit concilier plénitude personnelle et accomplissement professionnel. De plus, instaurer une bonne cohésion d'équipe nécessite une grande maîtrise des codes de communication et la volonté de remettre sans cesse en question ses techniques de management. Dans un contexte d'ouverture à la concurrence et de profondes mutations, l'équipe doit être plus solide que jamais. Le manager doit veiller au bon fonctionnement de son groupe et conduire l'ensemble de ses collaborateurs vers l'atteinte des objectifs de l'entreprise.
Il doit lever les freins des collaborateurs, et communiquer pour insuffler le changement.
Le pouvoir personnel de chacun est le fait d'exister. La présence d'un individu oblige l'autre à en tenir compte. La simple présence d'une personne dans une pièce change l'interprétation de nos actes et influe sur les personnes qui nous entourent. Exister exerce une influence sur autrui. L'autre sera obligé de réagir : par le besoin de domination, par le dialogue ou par l'ignorance de l'autre.
[...] Attention, l'entreprise peut fonctionner selon le mode unipolaire et provoquera des comportements passifs, privant ainsi l'entreprise des idées des salariées. Dans un fonctionnement de type tripolaire, l'entreprise laisse sa place à chacun, le débat peut alors émerger. Le collaborateur se perçoit ainsi comme un véritable membre de son service et comme acteur de l'entreprise. La logique tripolaire se montre intéressée tant par le résultat opérationnel que par l'opportunité de croissance de son collaborateur. La dynamique multipolaire La dynamique multipolaire peut englober les différents schémas que nous venons d'étudier. [...]
[...] Le manager qui se positionne sur le mode bipolaire fonctionne en binôme avec son collaborateur bien qu'il y est une différence de statut entre eux. L'intérêt porté au collaborateur est vif. C'est le sens du management participatif. Il produit l'engagement des acteurs et favorise la cohésion humaine dans l'équipe. Celui qui a une préférence bipolaire porte son intérêt sur les aspects humains de la délégation. L'importance est donnée à l'accompagnement et aux opportunités pour le développement du délégataire. La dynamique tripolaire Elle s'articule sur 3 pôles : le chef, l'individu et l'ensemble des autres équipiers. [...]
[...] Les polarités : comment équilibrer les pouvoirs ? Il est intéressant de s'interroger sur les polarités, au sein d'un groupe, pour comprendre les rapports de pouvoir. Les polarités sont à la fois des réalités physiques et des façons de penser qui structurent les perceptions d'un individu sur le monde qui l'entoure. Comprendre les polarités donne des points de repère pour gérer les phénomènes internes du pouvoir et manager à partir de la dynamique créée par ces effets de polarités. Elles permettent aussi de comprendre le fonctionnement individuel, relationnel et social de ses collaborateurs. [...]
[...] Limites et méfaits de la cohésion Une trop grande cohésion d'équipe peut présenter des inconvénients. La cohésion contre l'entreprise : l'équipe peut chercher à entraver quelques orientations prises par la direction générale. Un leader peut faire contre-pouvoir et maintenir une norme à partir de critères autres que ceux de l'entreprise. Elle peut réduire l'adaptabilité de l'équipe au changement. Le préconsensus et la pensée de groupe La dynamique d'équipe est prépondérante à la bonne conduite du changement. Bien comprendre ses collaborateurs permet de mieux appréhender leurs réactions et leurs inquiétudes. [...]
[...] C'est le moyen le plus astucieux pour manifester sa différence en conciliant la conformité aux normes de l'équipe et la manifestation de son individualité. Il s'agit de se démarquer par le haut en étant le plus conforme aux normes de l'équipe, en étant le meilleur. L'équipier P.I.P obtient donc à la fois, la reconnaissance de ses collaborateurs et la reconnaissance de son chef. Cette forme de recherche d'attention est également très dangereuse pour la cohésion du groupe. Elle révèle un manque de valorisation des équipiers et implique des rivalités internes sourdes qu'il est préférable de traiter. [...]
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