Existe-t-il un style de direction permettant une meilleure efficacité des hommes au travail ? Comment expliquer que des styles de directions différents aboutissent à la performance ? Quels sont les facteurs déterminant les styles de direction ? Pourquoi existe-t-il une diversité de style de direction ?
Un style de direction correspond à une manière d'exercer le pouvoir, c'est-à-dire à un style de relation entre le dirigeant (qui détient le pouvoir) et ses subordonnés.
Le statut du dirigeant est lié au droit de propriété, car c'est celui à qui appartient l'organisation qui détient le pouvoir. On distingue quatre situations.
- Les actionnaires délèguent le pouvoir de décision aux dirigeants. Les dirigeants sont les managers de l'entreprise, leur statut est précaire ; en cas de résultats décevants, ils peuvent être démis de leur fonction. (Exemple : Les sociétés en commandite où le gérant est responsable de l'argent des commanditaires tel que « Lagardère ».)
- Les propriétaires (entrepreneurs, actionnaires ou associés familiaux...) exercent directement leur pouvoir de décision. Le dirigeant a un statut pérenne, car il est à la fois propriétaire et gestionnaire de l'entreprise. (Exemple : les Entreprises individuelles telles que « Évolution informatique de Martin Simard ») ou encore exemple d'un laboratoire français indépendant : « Les Laboratoires Servier ».
- L'État est le propriétaire majoritaire. Il nomme les dirigeants dans une organisation managériale et leur accorde un pouvoir de décision plus ou moins étendu. (Exemple : la SNCF, la Poste...)
- Les organismes à but non lucratif sont des groupes mis sur pied à des fins sociales, religieuses, charitables ou encore éducatives. Il n'y a pas de propriétaire mais des dirigeants élus qui obtiennent un mandat dans le cadre d'une organisation managériale. Bien évidemment les personnes faisant parties de tels organismes ne peuvent se servir de l'organisme pour réaliser des gains financiers personnels. Les gains ne sont conservés uniquement en fiducie et doivent servir à des fins propres à l'organisme. (Exemple : associations sportives, Les restaurants du Cœur, Les enfoirés.)
[...] Un taux de rendement interne selon les statuts des employés. Le degré de facilité d'adaptation à la politique Ressource Humaine selon les sites ou les pays. Il en est également ressorti que des formations plus draconiennes devaient être appliquées notamment en ce qui concerne la sécurité au travail. Le guide d'entretien des notions sur les valeurs de l'entreprise pour encourager a été complété avec la fixation d'objectifs sur les comportements demandés. Cependant Christophe Bonduelle précise au cours d'une interview par le Journal du Net que ces initiatives ne sont pas appliquées suivant l'idée que si le salarié se sent bien il sera plus motivé et travaillera mieux, mais sur les 3 principes fixés par l'actionnaire familial qui sont : l'indépendance, la pérennité, et l'épanouissement des collaborateurs Il convient à présent de conclure sur le style de management de la direction employé au sein de notre étude de Bonduelle. [...]
[...] En 1980 Bonduelle acquiert la marque Marie Thumas entreprise de conserve belge. A la fin des années 1980 Bonduelle est solidement implanté en Espagne ainsi qu'au Portugal. Bonduelle s'implante dans le frais élaboré avec le rachat de Salade Minute en 1997, puis l'entreprise poursuit sa croissance et achète en 2007 le leader canadien des légumes en conserve et surgelés. Bonduelle Aujourd'hui Aujourd'hui Bonduelle c'est : 1,49 milliard d'euros de CA 8000 collaborateurs (équivalent temps plein) Une implantation dans 18 pays Une présence marquée dans 80 pays 33 sites de production hectares cultivés par 4600 planteurs 5 marques connues sous les noms de : Bonduelle, Cassegrain (France), Frudesa (Espagne), Salto (Espagne), Arctic Gardens (Canada). [...]
[...] Pour autant, le dirigeant peut, dans certains cas et du fait de contacts directs, consulter ses collaborateurs, prendre parfois en considération leurs suggestions et leurs critiques. Dans une telle organisation, le niveau de performance de l'organisation est singulièrement variable et dépend, pour l'essentiel, de la personnalité et de la culture du propriétaire-dirigeant de l'entreprise. Finalement, l'influence du système de valeurs s'avère souvent décisive sur le style de commandement adopté. Le style consultatif : une grande confiance, une communication parfois ascendante, l'implication des salariés dans les décisions ; ce type de manager entretient des relations étroites avec ses collaborateurs. [...]
[...] Cette typologie s'appuie sur des recherches effectuées auprès des employés de grandes compagnies américaines. Likert développe l'idée que les organisations fondées sur du travail prescrit, dont le management est centré sur des tâches, reposent pour l'essentiel sur une conception taylorienne du travail globalement moins efficace. A contrario, les entreprises qui adoptent un mode de leadership orienté sur les hommes et la compréhension des relations semblent plus performantes. L'objectif ici est de développer des groupes de travail performants par la recherche d'une cohésion d'ensemble, le mode de management axé principalement sur le développement des personnes et des groupes. [...]
[...] Concernant plus particulièrement le style de direction mis en place dans la société Bonduelle. Il est intéressant de notifier le fait qu'en 2002 après l'arrivée de Christophe Bonduelle à la direction, un sondage interne sur l'état d'esprit des salariés de l'entreprise a été lancé. Sondage réitéré tous les 3 ans a pour objectif de définir les valeurs du groupe et de mesurer l'évolution de la politique de gestion des ressources humaines. Ce sondage a pour objectif primaire de mesurer l'implication de même que la motivation des salariés de l'entreprise. [...]
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