Tous les jours, que ce soit dans la vie courante ou dans le milieu de l'entreprise, l'homme est amené à prendre des décisions. Dans le milieu de l'entreprise comme dans le milieu social, ces décisions façonnent notre manière d'évoluer, d'être perçu et de se positionner par rapport aux autres. Il semble donc important, tant sur le plan humain que sur le plan organisationnel, d'étudier le fonctionnement de la prise de décisions.
La décision rationnelle est souvent considérée comme la solution idéale, et c'est dans les fondements historiques de l'histoire humaine et du duel passion contre raison que l'on retrouve cette apogée de la raison, initiée dès la Grèce antique par Platon. En nous basant sur la définition de cette décision rationnelle, nous allons d'abord montrer son impossibilité. Ce qui nous amènera en deuxième partie à présenter des modèles alternatifs à celle-ci. Enfin, nous finirons par nous interroger sur l'importance et l'existence de la décision
[...] La décision : quelle importance ? a. La décision et l'action b. Est-ce que nous décidons ? Conclusion Introduction Tous les jours, que ce soit dans la vie courante ou dans le milieu de l'entreprise, l'homme est amené à prendre des décisions. Dans le milieu de l'entreprise comme dans le milieu social, ces décisions façonnent notre manière d'évoluer, d'être perçu et de se positionner par rapport aux autres. Il semble donc important, tant sur le plan humain que sur le plan organisationnel, d'étudier le fonctionnement de la prise de décisions. [...]
[...] CYERT, James G. MARCH : A Behavioral Theory of the Firm Michael D. COHEN, James G. MARCH, Johan P. OLSEN : A Garbage Can Model of Organizational Choice J. G. MARCH, H. A. SIMON : Organizations, Nils BRUNSSON : The Irrational Organization Englewood CLIFFS, Charles LINDBLOM : The Policy-Making Process Michel CROZIER : A quoi sert la sociologie des organisations ? [...]
[...] Cette proposition vient pallier à deux des trois problèmes vus précédemment dans la définition classique de la rationalité. Cette rationalité limitée suppose que l'acteur est rationnel face à son choix, mais que sa rationalité est limitée par sa capacité de calcul et l'information dont il dispose. De ce fait, souvent, l'acteur s'arrêtera au premier choix qui lui semble satisfaisant devant une multitude de choix. LINDBLOM rejoint cette thèse car pour lui il est tout à fait possible de prendre des décisions rationnelles lorsque la taille du problème ne dépasse pas notre capacité de traitement de l'information. [...]
[...] Elles sont, comme pour la capacité à traiter l'information, dépendantes du contexte et de l'activité dans laquelle nous sommes engagés. Comme nous le fait remarquer LINDBLOM, la théorie économique d'aujourd'hui, dominée par le libéralisme et donc orchestrée par la notion de concurrence, se base sur des relatives stabilité et objectivité des préférences. Mais, comme il le précise, nos préférences ne proviennent pas d'une hypothétique source identifiable, mais sont le résultat d'un processus créatif En effet pendant le processus de choix, nos préférences sont amenées à changer. [...]
[...] Conclusion Ces réflexions peuvent donc être résumées par le fait que le décideur doit être conscient de deux choses. D'une part que la décision qu'il prend seront toujours prisonnières de ses préférences, de son système de valeur et de la structure dans laquelle il prend sa décision et donc que son libre arbitre est fortement limité. D'autre part il est impératif de savoir que la décision purement rationnelle n'existe pas et que la recherche de cette décision ne mène pas forcément à l'action rationnelle qui mettra en place cette décision. [...]
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