Le projet professionnel que mes camarades et moi avons choisi de développer traite de la création d'entreprise, tant dans une approche purement formelle et objective (modalités juridiques de création et approches économico financière et commerciale, « profil-type » de l'entrepreneur) que dans une approche plus informelle et subjective (degré d'adéquation entre les qualités requises pour être un bon entrepreneur et ma propre personnalité, puis conclusion quant à mon désir futur de créer mon entreprise).
Le choix du sujet fut le 1er obstacle que nous dûmes surmonter. En effet, le groupe que nous formons est en fait composé de membres aux aspirations professionnelles très diverses. La contrainte du travail en groupe nous a ainsi réuni sous le thème de la création d'entreprise, thème qui s'est imposé comme pouvant le mieux nous rassembler dans notre diversité.
[...] Une bonne expérience du milieu est donc sans doute plus souhaitable qu'un parcours universitaire brillant (même si l'un n'exclut pas l'autre). Il existe également une multitude de qualités humaines dont il est préférable de disposer pour avoir toutes les chances de son côté. L'intelligence pratique et concrète et l'instinct constituent un des piliers du succès. Il s'agit avant tout de bien sentir les choses et les gens Un individu trop intellectuel et doté d'une intelligence abstraite développée risque de ne laisser qu'une part négligeable à l'expression de son instinct et de commettre des erreurs de jugement. [...]
[...] Elle doit répondre aux questions suivantes : quels sont les concurrents directs et indirects (produit différent satisfaisant au même besoin), sont-ils depuis longtemps sur le marché, quelle est leur notoriété, quelles sont les caractéristiques de leur produit, comment est organisée leur production, quels sont leurs modes de distribution, en bref, quels sont leurs avantages concurrentiels sur le marché. La troisième étape est la prévision financière. Elle aspire à assurer la pérennité de l'entreprise grâce à une stratégie financière ciblée et efficace. Il faut tout d'abord établir un business plan, véritable portrait du projet. Il est censé le présenter de manière formelle dans ses grandes lignes et établir sa faisabilité en présentant les premières prévisions financières. [...]
[...] On peut conclure de cette seconde partie que l'expérience du milieu professionnel est un atout pour créer une entreprise. Une bonne formation supérieure constitue un plus mais ne garantit en rien la réussite d'une éventuelle création d'entreprise. Un certain nombre de qualités peuvent favoriser le succès d'une telle entreprise, mais l'aspect contingent de la création d'entreprise laisse toujours planer au-dessus d'elle un certain facteur risque. Cela m'amène à m'interroger sur ma capacité et mon désir futur de créer une entreprise. [...]
[...] Les récentes études menées sur le cerveau humain ont démontré que chacun possède des traits de caractère dominants, mais que ceux-ci sont malléables et évoluent au gré de nouvelles expériences ou en fonction du degré de motivation et d'implication dans un projet. Chacun est donc un entrepreneur potentiel, à condition d'être lucide et honnête avec soi-même quant aux qualités que nous possédons, mais aussi aux défauts que nous pouvons corriger dans une certaine mesure. L'importance du diplôme est également centrale dans notre étude. On peut aisément démontrer de manière empirique que le diplôme n'est pas une condition sine qua non à la réussite. [...]
[...] Elles sont dans une proportion de sans activité. Les hommes sont eux aussi majoritairement originaires d'emplois salariés alors qu'arrivent en seconde position les chômeurs de courte durée, c'est-à-dire moins d'un an, dans une proportion de Les étudiants fraîchement diplômés sont minoritaires et représentent moins de des créateurs. La création d'entreprise est donc une activité de plus en plus attrayante, avec une nette préférence pour les entreprises de services, qui nécessitent une mise de départ relativement restreinte. Cela peut en partie s'expliquer par une augmentation du taux de survie moyen, passé de en 94 à en 98. [...]
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