Les théories d'Henri Mintzberg

Résumé du document

Étude des théories développées par Henri Mintzberg. Il est le principal représentant du courant de la sociologie des organisations appelé école de la contingence. Cette école étudie la façon dont se structurent les organisations et notamment l'influence des variables de contexte sur les caractéristiques des organisations. Selon Mintzberg, la structure de l'organisation est liée à la nature de l'environnement et celle-ci dépend également des buts que se sont fixés les dirigeants.

Extraits

[...] Les facteurs de contingence c'est-à-dire l'âge, la taille de l'organisation, l'environnement Les buts :de système (relatifs à l'organisation), de mission (clientèle et produits) Les relations de pouvoir (internes ou externes à l'entreprise) LES 6 IDEAUX-TYPES D'ENTREPRISES SELON MINTZBERG La configuration entreprenariale : entreprises naissantes dont le pôle stratégique est le sommet stratégique La technostructure : Mintzberg l'appelle la configuration bureaucratique Les organisations divisionnaires (sur des marchés diversifiés) Les organisations professionnelles Les organisations innovatrices : leur environnement est un secteur innovant LES PRINCIPES DE L'ORGANISATION SELON MINTZBERG 1. Les mécanismes de coordination Ces mécanismes expliquent les moyens fondamentaux par lesquels les entreprises coordonnent leur travail. [...]

[...] Pour comprendre le fonctionnement d'une organisation il est nécessaire de prendre en compte l'ensemble de ces facteurs puisque chacun d'entre eux n'explique que partiellement le fonctionnement de l'organisation Les paramètres de conception Ce sont les moyens mis en place par l'organisation pour diviser et coordonner leur activité, Mintzberg en distingue 9 répartit en 4 groupes. Sources : http://phortail.org/webntic/Organisation--Henri-Mintzberg-30.html Les facteurs de contingence Un certain nombre de facteurs influencent les 9 paramètres de conception décrits par Mintzberg, il les appelle les facteurs de contingence. Il propose plusieurs hypothèses pour ces différents facteurs. L'âge et la taille -Plus une organisation est âgée et grande et plus son comportement est formalisée. [...]

[...] Cette ligne est formée de tout le personnel de l'encadrement. En fait chaque membre de la ligne réalise le travail du sommet hiérarchique. -La technostructure : Elle est composée d'analystes, chargés de la conception et de l'adaptation de la structure, qui agissent sur le flux de travail grâce à la standardisation : Les hommes des méthodes standardisent le travail, les hommes de la planification et du contrôle standardisent les résultats, les hommes du personnel standardisent les qualifications. -Les fonctions de support logistique : Elles interviennent indirectement dans le flux de travail, ce sont des unités spécialisées qui remplissent des fonctions particulières relations publiques, contentieux ) Les flux Les 5 éléments de base sont reliés entre eux par des flux variés et complexes : flux financiers, d'autorité, matériels, de communication L'organisation peut donc être considérée comme suit. [...]

[...] Mintzberg identifie 10 rôles principaux du dirigeant qu'il classe en 3 grandes catégories : L'information Le contact avec les personnes L'action CONCLUSION Henri Mintzberg propose donc une analyse critique du rôle du dirigeant et du fonctionnement d'une organisation. Selon lui les bonnes organisations sont celles qui ont des équipes très fortes, des individus très engagés. Le leader doit être capable de comprendre et d'utiliser la force des équipes et des individus En d'autres termes il faut donc accorder beaucoup d'importance à l'humain et au groupe. [...]

[...] C'est là une des principales limites de l'école de la contingence et des principes développés par Mintzberg puisque le comportement stratégique des individus et leur autonomie sont mis de côté pour une orientation centrée sur le groupe uniquement. L'analyse de Mintzberg ne permet donc pas de comprendre comment l'individu peut être à la fois celui qui construit le système, lui assure une permanence et le fait évoluer. Dans cette optique l'analyse de l'acteur stratégique de Crozier et Friedberg tente de dépasser cette limite et paraît plus appropriée. [...]