C'est vers la fin des années 60 que le mot management est devenu un concept clé aux USA.
Il est défini comme l'art du possible.
Newman et Warren pensent qu'il est nécessaire pour mettre en place une stratégie de faire appel au management : l'ensemble des méthodes permettant de transformer les ressources dont dispose l'organisation.
Le management est une gestion scientifique, une imagination créatrice. Lui et l'organisation sont étroitement associés. La psychologie, la sociologie, l'anthropologie et la science politique ont œuvré dans la recherche : organisationnal behavior.
La France est l'exemple d'un musée où coexistent toutes les théories des organisations, des plus rationnelles (système fermé) aux plus sociales (système ouvert).
Avant 1960, les théoriciens de management ne se préoccupaient pas de l'environnement : c'est le mouvement cybernétique. Fayol, Weber, Taylor : rationnel, organisé pour produire efficacement : c'est le management directif
Le systémisme apparait de 1960 à nos jours : l'organisation est considérée comme un système ouvert. Simon préconise d'adapter l'organisation comme un système ouvert, adapter la structure, contingence, planification. Crozier et le management participatif, mobilisé par la culture.
[...] Quelles sont les deux variables qui peuvent faciliter ou gêner la communication chez l'émetteur ? Les attitudes de l'émetteur : Un émetteur méfiant quant aux possibilités réelles de communiquer, aura du mal à émettre un message clair, car un tel message viendrait contredire ses vérités de base. Il y a un paradoxe entre l'intention et le message exprimés : chacun d'entre nous a développé des attitudes vis-à-vis de la communication et de la relation à autrui. Le récepteur lui aussi à sa représentation de l'autre avant même de le connaître (préjugés, attentes, intuition, degré de connaissance de l'émetteur à l'égard du récepteur) • L'efficacité de la communication interpersonnelle est intimement liée à ces représentations mentales et aux attitudes qui leur sont attachées. [...]
[...] Attitudes et comportements A. COHÉRENCE INTERNE ENTRE ATTITUDES ET COMPORTEMENTS Les choses sont complexes : les préjugés n'entraînent pas nécessairement des conduites discriminatoires (aller à l'église ne veut pas dire grand- chose, cela peut simplement être une convenance sociale). Ex : un individu pourra défendre logiquement plusieurs convictions incompatibles entre elles : il pourra éprouver des sentiments très personnels qu'il n'aura pas le courage d'exposer et de défendre face à autrui. Ces questions et ces observations peuvent nous inciter à mettre sérieusement en doute le postulat selon lequel les attitudes prédisent bien le comportement. [...]
[...] Les adultes reproduisent les attitudes retrouvées jadis dans le milieu familial. Il transpose ce cadre de référence passé. Deux mécanismes essentiels du rapport à l'Autre : l'introjection et la projection. L'introjection : intériorisation, dans le cadre du Moi, des situations extérieures (une mère frustrante provoque chez l'enfant des attitudes méfiantes, au contraire, une mère aimante donnera confiance à l'enfant, futur adulte La projection : mécanisme qui consiste à attribuer à l'Autre les sentiments qu'on refuse de reconnaître comme siens (quelqu'un d'agressif aura tendance à juger l'autre agressif) Personnalité de base et attitudes : Hypothèse selon laquelle on devrait rencontrer dans chaque société une forme de personnalité caractéristique de sa culture et commune à tous ses membres : c'est une personnalité de base faite de valeurs et d'attitudes partagées, un réservoir d'attitudes communes (idéologies ou valeurs). [...]
[...] La question de savoir pourquoi untel fait-il cela, trouvera réponse dans la finalité visée, consciemment ou inconsciemment, peu importe, au travers de tels comportements et non pas de sa genèse. Les questions essentielles deviennent « à quoi cela sert-il ? » « À quoi cela répond-il ? », « qu'est ce que cela provoque ? ». C'est en regardant les effets que l'on comprendra un comportement et ces effets s'analysent en regardant la réalité. L'école de Palo Alto à une approche pragmatique de la communication. [...]
[...] Les tensions doivent être acceptables et acceptées. La recherche de cette consonance est un frein au changement, car le sujet préfère rester en harmonie plutôt que de créer du conflit en lui. Mais au- delà d'un certain seuil de dissonance, le sujet est amené à résoudre ses contradictions internes, en rationalisant ces états d'âme en modifiant son comportement. Pour changer une attitude dissonante au sein du système, on doit agir sur l'ensemble du système. Utilité fonctionnelle des attitudes : l'environnement dans lequel on a évolué a favorisé la mise en place d'un système d'attitude spécifique. [...]
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