Le changement est un concept qui touche de nombreux domaines. Le problème avec le concept de changement, c'est qu'il n'est pas quantifiable, il ne prend pas qu'une seule forme dans un domaine particulier, bref, le changement est une valeur subjective. Pour traiter de ce thème central de mon mémoire, il convient de le situer dans un cadre socio-organisationnel.
Nous nous intéresserons alors au changement conçu et vécu depuis l'entreprise et toucherons les domaines du management, des technologies, de la psychosociologie et de la communication. Dès lors, on peut définir le changement comme le concept de management qui détermine les mécanismes de transformation de la société, des entreprises et des personnes pour suivre les évolutions de l'environnement. Le terme d'environnement rejoint ceux d'internationalisation, de globalisation et de mondialisation.
Le pouvoir du manager est une relation structurante et déséquilibrée. L'organisation est basée sur des relations de force où contraintes et libertés individuelles s'affrontent par la négociation. Le changement devient pour le réformateur un levier pour exercer son pouvoir au sein de l'organisation. Dans l'analyse stratégique, « tout s'articule et se comprend à partir de la finalité poursuivie par l'acteur et de la représentation qu'il en a ».
[...] On peut comptabiliser 5 facteurs créateurs de changement : La technologie : quand l'organisation doit s'adapter aux évolutions des technologies La culture : Lorsque les valeurs de l'entreprise évoluent en profondeur et/ou que l'environnement l'y pousse Le pouvoir : Quand l'organisation s'adapte au pouvoir en place, ou qu'elle souhaite mettre en place les typologies de relations qu'elle désire promouvoir. La stratégie : Quand l'organisation anticipe ou suit un changement de stratégie dû à une évolution du marché (comportement de la clientèle, actions de la concurrence . ) ou à une modification de l'actionnariat, de la législation ou de la réglementation . [...]
[...] La nécessité de mener un changement dans une entreprise naît d'une inadéquation entre son fonctionnement et ses finalités. D'après JC. Fauvet et Nicolas Buhler, c'est le degré de réponse ou d'anticipation interne aux mutations de ces facteurs, en corrélation avec la flexibilité propre du système considéré, qui génère l'importance et la durée du changement Pour répondre à la nécessité du changement, le manager dispose de 4 leviers : la structure organisationnelle la culture qui compte des valeurs sociales, professionnelles et l'historique de l'organisation et du management. [...]
[...] Le manager, seul maître du changement La communication est donc le terreau nécessaire à la production de culture dans l'entreprise. Didier Livio cite trois lignes de conduite directrices à suivre par le manager, il doit : créer une culture partagée entre les services, mieux prendre en compte les partenaires se confronter à une vision externe Pour conduire le changement, le manager doit être capable d'exploiter au mieux les ressources de l'entreprise et de construire une performance durable en relevant les défis, qu'ils soient sociaux, environnementaux, sociétaux ou économiques. [...]
[...] C'est la question posée par Raymond Vaillancourt Le temps de l'incertitude : du changement personnel au changement organisationnel Édition Université du Québec 1997-2003. L'auteur dresse quatre points sur lesquels le manager doit porter une attention toute particulière pour mener à bien le changement : Le style de management des gestionnaires La stratégie des différents acteurs Les contraintes et les opportunités internes Les contraintes et les opportunités externes Il le définit comme la conséquence d'un ensemble de perceptions qui conduisent , dans le temps, les acteurs d'une organisation à se positionner face aux conséquences désirées ou appréhendées de celui-ci Le manager est soucieux de son pouvoir. [...]
[...] Ce concept rejoint l'image de la pyramide des besoins de Abraham Maslow. Le changement créateur de diversité S'il est indéniable que le changement ne se construit pas sur la seule personnalité du manager, certains le voient dans la somme des actions individuelles. C'est ce que développent Michel Crozier et Erhard Friedberg (L'acteur et le système, Édition Le seuil 1977 Collection Points Essais n°248) : Le changement : cette capacité à tolérer une diversité, une ouverture plus grande, une incohérence et à gérer les tensions inévitables et qui permet aux hommes de conquérir des capacités plus grandes Le changement comme outil stratégique Le pouvoir du manager est une relation structurante et déséquilibrée. [...]
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