La firme a toujours posé un problème de définition pour les économistes. On a pu voir au fil du temps qu'elle fut d'abord considérée comme une composante qui répond à une fonction de production en s'adaptant à son environnement. On considère la firme comme évoluant à travers le processus de maximisation du profit dans un contexte d'équilibre général. Depuis, de nombreux travaux ont cherché à expliquer pourquoi les firmes ont des performances et des comportements différents. En effet, on a pu constater que des changements sont intervenus dans le comportement des firmes avec la prise en compte des modifications de l'environnement concurrentiel et de nouvelles contraintes de compétitivité. La compétitivité des firmes dépend de plus en plus de leur capacité à analyser leur environnement concurrentiel et donc de la maîtrise d'outils de gestion adaptés à cette analyse. Cela implique non seulement des compétences adéquates mais aussi une organisation qui reconnaisse le rôle de celle-ci.
[...] Par ces accords techniques, concurrentiels et autres, les firmes essayent de tirer le maximum d'avantages et de profits. Les différentes formes d'apprentissage La recherche de compétitivité à partir de l'exploitation des ressources de la firme, et plus particulièrement des connaissances organisationnelles, met naturellement en avant le transfert de connaissances. En effet, gérer les connaissances recouvre à la fois la détection, la création et l'exploitation des connaissances. Dès lors le transfert apparaît comme la pierre angulaire permettant la réplication et l'intégration de connaissances (Spender ; Kogut & Zander, 1992). [...]
[...] Cela dépendra de la taille et de la puissance de la firme. Cependant le recentrage seul n'aurait aucun intérêt, il est par conséquent suivi d'un système de coopération. La coopération : Pour les mêmes raisons évidentes de financement et d'organisation, en ajoutant celle des compétences et capacités propres, on peut assister à une évolution de plus en plus poussée de ces groupes de coopération. Le principe est le suivant, les entreprises décident de s'accorder sur diverses modalités visant à simplifier le marché embouteillé par la concurrence (mise en commun du savoir, de matériel, etc. [...]
[...] ) qui dopent la coordination interne. Plus tard, Langlois et Robertson vont définir la firme via son idiosyncrasie, ses caractéristiques internes inaliénables. Ce coeur va engendrer des capacités et des routines propres à chaque firme, celles-ci, une fois combinées seront plus efficientes que la capacité additionnée des éléments de production isolés. L'approche évolutionniste de la firme est un corpus non unifié de travaux voulant rendre compte de la dynamique de l'évolution technologique tout en s'appuyant sur les compétences, outils de résolution de problème technique et organisationnel. [...]
[...] Celle-ci permet à la firme de connaître ses points faibles qu'elle doit améliorer ainsi que les secteurs où elle est en avance sur ses concurrentes. Elle permettra surtout d'apprendre de ses succès comme de ses échecs. Le caractère relatif des compétences Nous allons nous intéresser dans cette partie aux analyses de WERNERFELT(1984) et de BARNEY (1991/1997) qui reposent essentiellement sur les ressources de la firme. Rappelons tout d'abord que ces ressources sont particulières à chaque firme et qu'elles conditionnent un type de réaction ou de comportement propre à chacune d'entre elles. De plus, l'action de les copier a un coût conséquent. [...]
[...] C'est pour cela que les firmes privilégient le développement des activités de production appartenant à leur compétence centrale et tissent des relations entre elles pour disposer de compétences complémentaires. Enfin, il faut prendre en compte le caractère dynamique des compétences dans le processus d'apprentissage organisationnel qui a lieu avec les sources de connaissances externes et l'apprentissage interne à la firme. Bibliographie "The New Strategic Management: Organization, Competition, and Competence" de Ron Sanchez, Aimi Heene, Aim Heene "Globalisation, attractivité et politique industrielle" dans Entreprise France de Coriat B., Taddéï D. Article : Coutinet, N. (1999) Les compétences dans la compétitivité des firmes : acquisition, création et développement dans J.F. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture