La prise de décision peut s'avérer délicate dans certaines situations, notamment au sein des entreprises lorsque la responsabilité de l'individu est engagée. Il est de ce fait nécessaire de développer des outils qui aident au processus décisionnel, en guidant le choix.
Une approche utilisée jusqu'à maintenant est le système expert. Les premiers vrais systèmes experts ont été développés dans les années soixante-dix aux Etats-Unis [Shortliffe, 1976]. Le principe de cette approche est de demander à un (ou plusieurs) experts de donner des règles qui décrivent sa façon de prendre ses décisions.
Une autre approche est celle des outils qui se fondent sur des pondérations des importances de différents critères pour donner une note finale à chaque solution possible [Stemplowski, 1990].
La combinaison des systèmes experts et des pondérations donne un système expert flou, où les pondérations sont appelées coefficients de certitude. Ces systèmes experts flous utilisent une logique appelée "logique floue" [Zadeh, 1975].
En terme business, le rythme des affaires, le périmètre mondial, le comportement versatile de clientèles exigeantes, la montée de la concurrence internationale, rendent impératif l'aide à la décision.
Fonctionnellement, un double mouvement s'opère :
- D'une part, la quasi-totalité des directions, toutes engagées sur des objectifs de contribution à la création de valeur, ont des besoins basiques en termes de synthèse de données-clés, de métriques, de mesures des écarts et de scénarios, en un mot de maîtrise des performances.
- D'autre part, les directions générales font appel à des analyses de plus en plus complexes, mais aussi à une intégration, à leur niveau, de l'ensemble des éléments décisionnels des différentes directions.
Où l'on voit donc se dessiner un management méta-décisionnel et une gestion intelligente de plus en plus sophistiquée basée sur la modélisation, la simulation, la prévision, l'analyse de probabilités et l'anticipation rapidement ré-ajustable.
[...] La logique floue fournit un cadre théorique de représentation et de traitement de ces données avec leurs imperfections. Elle ne cherche pas à les éliminer ; au contraire, elle cherchera à les préserver au maximum. Son but est donc d'assouplir les cadres de représentation et de traitement des connaissances, s'inspirant ainsi des processus mentaux humains. Le contrôleur flou (appelé encore régulation floue ou commande floue) est une des réalisations pratiques les plus fameuses de la logique floue. Il a fait ses preuves dans l‘industrie (automatisme, robotique) particulièrement en Asie du Sud-est. [...]
[...] On disposera alors d'outils permettant de résoudre des problèmes de classification et de reconnaissance. Nombres flous. La théorie des sous-ensembles flous s'intéresse aussi aux ensembles de nombres, et introduit la notion de nombre flou (un nombre flou réel étant en fait un sous-ensemble flou de R). Tous les opérateurs arithmétiques classiques sont aussi redéfinis pour pouvoir effectuer du "calcul flou". Le raisonnement approximatif La théorie précédente fournit des moyens de représenter des propositions imprécises et incertaines. Ces dernières peuvent devenir prémisses à un raisonnement et permettent d'aboutir à une conclusion. [...]
[...] L'indice "Différentiation" mesure la capacité de l'entreprise à créer de la valeur grâce à ses investissements R&D et Processus d'innovation. En exploitant cette compétence, elle peut concevoir une stratégie basée sur une meilleure capacité de différenciation que ses concurrents. Le contrôle flou appliqué au calcul du CCI : fuzzification Fuzzification Le contrôleur flou nécessite de définir les variables d'entrée en tant que variables linguistiques qui vont pouvoir être traitées par celui-ci. C'est également le cas pour la variable de sortie. [...]
[...] Où l'on voit donc se dessiner un management méta-décisionnel et une gestion intelligente de plus en plus sophistiquée basée sur la modélisation, la simulation, la prévision, l'analyse de probabilités et l'anticipation rapidement ré-ajustable. Quelques rappels sur la logique floue La logique floue. À quoi ça sert ? "La logique floue intervient dans la manipulation de connaissances imparfaites, imprécises ou incertaines. Elle aide à formaliser la représentation et le traitement de connaissances imprécises ou approximatives, afin de pouvoir traiter des systèmes d'une grande complexité dans lesquels sont, par exemple, présents des facteurs humains" (La logique floue et ses applications,Bernadette BOUCHON-MEUNIER,Ed. [...]
[...] Voici les résultats obtenus : On a effectué le calcul du CCI à l'aide du logiciel Fuzzyworks. On a pour ce faire rentré à chaque fois les différentes données d'entrée puis appliqué le modèle expert. Par exemple pour France Télécom : Il est à noter que le résultat pour Telefonica en terme de CCI est surprenant car très élevé (calculé avec les données de 2003, on obtient un CCI de il est donc possible qu'il y aie une défaillance dans le modèle expert employé Donc pour conclure, Telefonica est l'opérateur qui possède le meilleur CCI, et BT le moins bon. [...]
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