Tout au long de notre vie que ce soit au niveau professionnel ou privé, il n'existe pas un seul jour où nous ne sommes pas amenés à faire des choix. Ainsi nous pouvons dire que l'organisation est le siège de nombreuses décisions plus ou moins importantes à tous les niveaux hiérarchiques. Selon Herbert Simon, le choix n'est que la finalité d'un long processus décisionnel marqué par différentes étapes : Intelligence – Modélisation - Choix. En s'appuyant sur ce modèle, il montre que l'acteur est d'une rationalité limitée. Celui-ci ne dispose pas de toute l'information nécessaire et suffisante pour appréhender toutes les solutions à un problème donné.
[...] Les choix opérés sont-ils toujours rationnels Tout au long de notre vie que ce soit au niveau professionnel ou privé, il n'existe pas un seul jour où nous ne sommes pas amenés à faire des choix. Ainsi nous pouvons dire que l'organisation est le siège de nombreuses décisions plus ou moins importantes à tous les niveaux hiérarchiques. Selon Herbert Simon, le choix n'est que la finalité d'un long processus décisionnel marqué par différentes étapes : Intelligence Modélisation Choix. En s'appuyant sur ce modèle, il montre que l'acteur est d'une rationalité limitée. [...]
[...] Cependant, des outils et méthodes visent à rationaliser le processus de décision. Des méthodes de raisonnement telles, le graphe PERT (gestion de la durée d'un projet) ou les SIAD (système informatique d'aide à la décision) permettent en effet de déterminer une solution optimale pour une situation donnée. Également, la planification d'entreprise est une démarche méthodique qui aboutit à des choix stratégiques et à des programmes d'action visant à assurer la mise en oeuvre de ces choix. La pertinence de ces différents outils d'aide à la décision reste néanmoins limitée du fait qu'ils sont fondés sur des prévisions. [...]
[...] Herbert Simon identifie ce processus décisionnel au travers du modèle IMC. Dans un premier temps, le décideur formalise le problème à résoudre et recherche les informations nécessaires (Intelligence). Ensuite, il analyse les informations et évalue des solutions possibles (Modélisation). Par la suite, il sélectionne la solution la plus satisfaisante (Choix). En s'appuyant sur ce modèle, H. Simon montre que l'hypothèse de rationalité absolue le but unique étant la maximisation des gains financiers ou non des acteurs (l'acteur est égoïste et calculateur) est irréaliste. [...]
[...] Enfin des biais moraux font que nombre de nos choix sont commandés aussi par des normes sociales. Dans cette hypothèse, l'acteur accepte d'aller à l'encontre de ses intérêts personnels afin de satisfaire aux normes en usage. Par conséquent, le décideur est incapable d'aboutir à une solution optimale. Il s'arrête à une solution satisfaisante. Néanmoins dans le but de rationaliser le processus décisionnel, de nombreux outils et méthodes sont mis en place aujourd'hui au sein des entreprises. Des procédures routinières et formalisées permettent de réduire l'incertitude et d'économiser des ressources puisque l'organisation est apprenante. [...]
[...] Également en regroupant autour d'une seule base de données les informations de la conception à la commercialisation des produits d'une entreprise, les PGI (progiciel de gestion intégrée) améliorent les possibilités d'accès à l'information pour les décideurs en termes de délai. À noter que le fractionnement de la prise de décision entre plusieurs acteurs (objectif général découpé en sous objectifs opérationnels) permet de bénéficier des compétences et connaissances de chaque salarié. Par conséquent, tous ces outils d'aide à la décision utilisés au sein des organisations contribuent à réduire la rationalité limitée des acteurs. En conclusion, les choix opérés au sein des entreprises ne sont pas toujours rationnels puisque les acteurs sont eux-mêmes d'une rationalité limitée. [...]
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