Le benchmarking repose sur une méthode de travail consistant à observer l'environnement, à y établir des performances à égaler. Cette démarche structurante et mobilisatrice conduit l'entreprise à sortir de son cadre de référence, et à se remettre en question. C'est un processus continu d'évaluation des produits, services et méthodes par rapport à ceux des concurrents les plus sérieux ou entreprises reconnues comme leaders. L'entreprise qui pratique le benchmarking entend disposer d'une supériorité par rapport à ses concurrents, supériorité qu'elle établit en analysant les écarts de performance avec des sociétés leaders, et en les comblant. Le benchmarking vise la qualité. Il reste une voie de l'excellence et s'inscrit dans la démarche de création de valeur pour tous les partenaires de l'entreprise.
Quelles sont les raisons de son développement ? Quels sont ces caractéristiques ? En quoi peut-il améliorer les performances ? Comment peut-on l'intégrer dans les organisations ? Quels sont les écueils à éviter ? Quels sont les facteurs clés de réussite ?.
Le benchmarking permet d'améliorer les performances de l'entreprise et de les renforcer en implantant en son sein les processus les plus compétitifs qui favorisent la réussite des entreprises leaders. Toutefois l'amélioration des résultats repose sur une volonté managériale basée sur la nécessité du changement permanent pour être le meilleur (problématique).
Si le benchmarking peut améliorer le positionnement de l'entreprise face au marché, il ne faut pas négliger les écueils à éviter et les conditions de réussite pour sa mise en place (plan).
[...] La lettre d'information permet de toucher une cible plus large. Une campagne de communication peut être lancée pour faire passer l'intérêt du benchmarking. Etablir des objectifs fonctionnels Le benchmarking doit s'intégrer parfaitement au processus de fixation des objectifs et de planification des actions au sein de l'entreprise. Il permet de fixer les futurs niveaux de performances. Pour passer aux principes opératoires qui permettront d'améliorer les performances, il faut tenir compte de la culture de l'entreprise en adaptant les meilleures méthodes. [...]
[...] Pour définir l'objet du benchmarking, on peut partir des documents fondateurs ou définir une série de questions révélatrices des problèmes rencontrés. Dans ce cas un diagramme causes-effets d'Ishikawa peut servir de base de travail, les causes figurant sur le diagramme devenant les rubriques candidates au benchmarking. Pour pouvoir sélectionner l'objet du benchmarking, il faut aussi faire intervenir des considérations stratégiques et s'interroger sur l‘importance relative de chaque problème par rapport aux autres. Afin de tester la pertinence des éléments retenus, on peut poser des questions au personnel. [...]
[...] Au total, le benchmarking est une démarche qui crée de la valeur. Les types de benchmarking On peut distinguer quatre types de benchmarking : - le benchmarking interne : il consiste à comparer ses opérations à d'autres similaires dans la même organisation (entre sites, entre filiales, entre pays). On considère que l'amélioration qu'il est possible d'obtenir est de l'ordre de 10%. En théorie, toutes les entreprises devraient l'avoir pratiqué, mais en réalité cela soulève des problèmes psychologiques délicats, et il est bon de mettre en œuvre une telle démarche de manière positive en demandant à chaque site d'indiquer ses points forts pour que chacun soit champion dans son domaine et contribue au progrès. [...]
[...] Un protocole de confidentialité doit être mis au point et signé par les partenaires avant tout échange d'informations, - former les équipes de benchmarking : un plan de formation doit être envisagé dans l'entreprise, - communiquer et partager le projet et les résultats : la communication des résultats passe par la constitution d'une base de données accessibles par tous les acteurs concernés. Il faut aussi organiser des conférences internes, envoyer des lettres d'information sur le benchmarking, gérer les réseaux des partenaires. Conclusion Le benchmarking est devenu une arme efficace au service de la stratégie d'entreprise. A ce titre, il exige rapidité et fiabilité dans les investigations et nécessite un traitement organisé de ces observations afin qu'elles soient lisibles au sein de l'entreprise. [...]
[...] Chez Renault, le benchmarking est plus un état d'esprit qu'une simple méthode. - Un comportement positif : il repose sur la volonté de changement et l'orientation des résultats. C'est le rôle de l'encadrement d'insuffler ce comportement positif, - La conscience de la qualité : enchanter le client doit faire partie des objectifs primordiaux du benchmarking. C'est le rôle de l'encadrement de convaincre l'entreprise que ses concurrents sont en net progrès et qu'il faut non seulement devenir le meilleur mais aussi le rester, - L'engagement et le comportement entreprenant des membres de l'équipe chargée du benchmarking : une mobilisation massive et concertée de l'encadrement est nécessaire pour indiquer à toutes les personnes que le benchmarking est important, - La créativité : l'entreprise doit avoir la capacité de trouver des solutions innovantes. [...]
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