L'évolution du capitalisme au XXème siècle a transformé les structures de l'entreprise. Le capitalisme en changeant de dimension a modifié la nature de l'entreprise. La grande entreprise est marquée par la dissociation entre la propriété du capital et le pouvoir de gestion. Les gestionnaires salariés bénéficient d'une autonomie décisionnelle qui est relative et dépend largement des résultats de l'entreprise. Les actionnaires à l'aube du XXème siècle semblent avoir retrouvés leur primauté dans les sociétés par actions avec le développement des marchés financiers.
Sujet : Face à l'évolution des structures décisionnelles dans les entreprises, peut-on dire que le capitalisme a changé de nature ?
Analyse du sujet : Le sujet porte sur l'apparition des grandes entreprises à partir de la seconde guerre mondiale, qui n'a pas entraînée de réduction sensible de la concurrence, mais a néanmoins modifié les rapports entre les propriétaires et les dirigeants des grandes entreprises. Lorsqu'on parle de modification de la nature de l'entreprise capitaliste, c'est là qu'il convient de la chercher et non dans la tendance à la monopolisation de l'économie que l'expérience ne prouve pas.
Cette séparation entre la propriété et la gestion dans les grandes entreprises tant à remettre en cause l'analyse traditionnelle en terme de maximisation du profit. Dans l'entreprise managériale, le profit est l'objectif du capitaliste, mais pourquoi en irait-il de même pour les dirigeants salariés ?. Les managers peuvent être incités à user de leur pouvoir de décision pour atteindre leurs objectifs propres.
[...] Il permet au principal de surveiller l'agent. D'abord, il choisit et révoque les dirigeants. Ensuite, il assure le contrôle direct pendant les périodes de crise et intervient régulièrement dans certaines décisions (stratégiques et financières). Le fonctionnement réel, la composition et la nomination des membres sont des enjeux considérables pour savoir si le conseil d'administration a réellement un rôle de contrôle et favorise donc les actionnaires. B Le profit reste toujours l'objectif essentiel de l'entreprise capitaliste La recherche du profit est un objectif et un critère de gestion nécessaire pour les managers La plupart des entreprises sont en situation de concurrence. [...]
[...] Ici on peut défendre l'idée suivante : le profit est-il toujours l'objectif et le critère de gestion essentiel de l'entreprise capitaliste moderne ? Un plan chronologique est possible pour traiter un sujet portant sur une évolution à condition qu'il soit présenté comme un plan d'idées. Ce type de plan est rarement efficace pour traiter les sujets sur l'organisation et la gestion de l'entreprise. Plan détaillé Introduction L'apparition des grandes entreprises après la seconde guerre mondiale a modifié les structures du marché mais aussi les rapports entre les propriétaires et les dirigeants. [...]
[...] Mais surtout, les dirigeants privilégient la croissance, car les prélèvements pécuniaires (des salaires élevés), en nature (voitures de fonction) et de prestige (voyages) sont plus aisés quand la taille de l'entreprise est grande. On résume parfois la situation en disant que les dirigeants ont une stratégie d'enracinement c'est-à-dire qu'ils essaient de tirer le maximum de leur rente directoriale. Les difficultés pour le résoudre Même si les actionnaires détiennent l'autorité légale sur l'entreprise, ils ont des difficultés à faire accepter par les dirigeants leurs propres intérêts. [...]
[...] Les transformations de l'entreprise capitaliste L'évolution du capitalisme au XXème siècle a transformé les structures de l'entreprise. Le capitalisme en changeant de dimension a modifié la nature de l'entreprise. La grande entreprise est marquée par la dissociation entre la propriété du capital et le pouvoir de gestion. Les gestionnaires salariés bénéficient d'une autonomie décisionnelle qui est relative et dépend largement des résultats de l'entreprise. Les actionnaires à l'aube du XXème siècle semblent avoir retrouvés leur primauté dans les sociétés par actions avec le développement des marchés financiers. [...]
[...] L'étude la plus importante est celle de G.Means et A.Berle (The modern corporation and private property 1932) sur le capitalisme américain. On ne peut pas oublier les autres travaux de J.A.Schumpeter (Capitalisme, socialisme et démocratie 1942), de T.Veblen (The engineers and the price systèm, 1924) et ceux de J.K.Galbraith (le nouvel état industriel, 1967). Les thèses de T.Veblen, de J.A.Schumpeter, de J.Burnam et de J.K.Galbraith Le déclin de la fonction entrepreneuriale de J.ASchumpeter Si l'entrepreneur individuel est au cœur de la révolution industrielle, le développement de la grande entreprise depuis la seconde guerre mondiale entraîne la disparition des entrepreneurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture