« Aussi longtemps qu'il n'y pas d'alternative, une méthode, une théorie ou un programme politique, dont les effets néfastes sont pourtant avérés, demeureront en usage ; faute de concurrents en quelque sorte ». Face à une concurrence accrue dans une globalisation galopante, les frontières entre le dedans et le dehors sont davantage fluides, les entreprises sont désormais des organisations plus ouvertes, susceptibles de s'adapter aux turbulences, en mesure de proposer des évolutions. À ce titre, le management doit permettre d'élaborer des réponses appropriées.
Le management des organisations nécessite certaines facultés d'esprit rationnelles et fonctionnelles.
« Par la perfection géométrique de ses cellules de cire, l'abeille surprend l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui fait la supériorité de l'architecte le plus médiocre sur l'abeille la plus experte est qu'il construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche ».
Donc, concevoir son propre style de management avant d'agir (construire dans sa tête avant de construire dans la ruche), n'est-ce pas là une bonne règle heuristique pour l'organisation intelligente et flexible? Y a-t-il un moyen pour développer cette faculté de conception ?
« L'ingénierie, qui s'est progressivement substituée dans le langage courant au mot anglais engineering, est généralement définie comme l'ensemble des activités intellectuelles qui permettent de concevoir un ouvrage d'une façon rationnelle et fonctionnelle, en assurant la coordination des diverses disciplines qui concourent à sa réalisation » .
En somme, réussir son propre style de management implique tout d'abord, à réussir l'ingénierie des facultés d'esprit pointues sur le management des organisations en assurant la coordination des diverses disciplines. N'est-il pas très utile d'examiner les différentes théories managériales pour en tirer des leçons et voir ses différentes facettes ?
Notre cours donc, traitera dans un premier temps le « Quoi », on commençant évidemment par la définition de certains concepts.
Dans un deuxième temps du cours, nous traiterons les différentes théories managériales. Cette partie du cours nous permettra d'acquérir des connaissances sur les styles de management déjà déclinés sur le plan opérationnel, leurs avantages et leurs inconvénients.
[...] Par conséquent, l'hypothèse centrale de A. Maslow est qu'un besoin de niveau supérieur ne se manifeste que lorsque les besoins de niveau inférieur ont été satisfaits. Dès qu'un besoin est satisfait, il cesse d'être essentiel pour l'individu et un autre besoin de niveau supérieur apparaît alors, qui sera déterminant aussi longtemps qu'il n'est pas satisfait. À l'inverse, le retour à l'insatisfaction d'un besoin inférieur est censé entraîner la disparition des besoins supérieurs. Comme pour les travaux de Mayo, cette hiérarchie des besoins met en évidence les limites du stimulant financier et l'impact du contenu du travail en tant que tel indépendamment des conditions qui l'entourent pour motiver les salariés. [...]
[...] Au-delà de ces conseils, l'ouvrage de Fayol porte sur la formule de plusieurs principes de bonne gestion. H. Fayol considère que pour être efficace, le management d'une entreprise doit obéir à certains principes d'administration. Il en énonce quatorze : 1st Organiser ; 2nd Commander ; 3rd Coordonner ; 4th Contrôler ; 5th La division du travail ; 6th L'autorité et la responsabilité ; 7th La discipline de l'unicité de commandement ; 8th La primauté de l'intérêt général ; 9th La juste rémunération ; 10th Le degré de décentralisation ; 11th La nécessité de communication latérale ; 12th L'ordre matériel et moral ; 13th L'équité et stabilité du personnel ; 14th L'union du personnel (l'esprit d'entreprise). [...]
[...] Elle renforce chez l'individu l'idée que son futur est directement associé au destin de l'entreprise et que la rupture de ces liens peut entraîner pour lui la perte de ses moyens de subsistance. La stabilité du personnel est donc une condition essentielle au développement de l'entreprise, en assurant à la direction un personnel fidèle et dévoué. Cette atmosphère propice à une plus grande efficacité est renforcée, lorsque l'initiative et l'esprit de corps coexistent au sein de l'entreprise. Les principes développés par H. [...]
[...] Ces différentes règles permettent de respecter des conditions d'objectivité et de ne pas transgresser le principe de hiérarchie. Elles visent à réduire les risques de déviance et d'incohérence, en imposant aux employés un système de contrôle permanent. Spécialisation des tâches Spécialisation des tâches Comme Taylor. Fayol préconise une spécialisation des tâches qui repose sur la division du travail. La spécialisation donne la possibilité d'assigner à chaque individu un rôle précis et d'agencer les relations professionnelles de façon optimale Elle a pour but d'arriver à produire plus et mieux avec une fatigue moins importante. Selon H. [...]
[...] Deuxièmement, le contrôle est central dans les organisations: le contrôle, parce qu'il fait appel aux notions d'objectifs et de mesures des résultats, met en jeu des caractéristiques essentielles du comportement des hommes. Dès lors, il ne peut y avoir de contrôle sans un minimum d'adhésion des individus et le système de contrôle adopté dans une organisation n'est pas neutre. ( Principes : La théorie X (contrôle strict, sanctions immédiates, centralisation de la prise de décision, la rémunération comme première variable de motivation). La théorie Y (écoute, contrôle souple, responsabilisation des salariés . n Primauté de la théorie Y sur la théorie X. [...]
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