Le télétravail apparaît en 1950 aux Etats-Unis dans le cadre de la construction d'un immeuble sur le territoire américain alors que l'architecte est en Europe. A l'époque ils communiquent grâce à des moyens de transmission de données.
Le phénomène connaît un bouche à oreille à travers divers pays et le terme « Telecommuting » de Jack Nils apparaît en 1973. C'est également l'année du premier choc pétrolier mondial qui pousse les gens à appliquer le télétravail afin que les salariés soient plus flexibles et productifs. A cette époque, ce sont principalement le fax et le téléphone qui sont utilisés comme outils de travail.
[...] Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Quatrième partie : les avantages et les inconvénients du téletravail Il existe des avantages et des inconvénients au télétravail, aussi bien pour les employeurs que pour les employés. Un tableau s'impose pour les répertorier de manière claire. En observant ce tableau, on peut s'apercevoir qu'en proportion, il y a plus d'avantages pour les employeurs que d'inconvénients et vice versa, mais que la case la plus remplie est celle des inconvénients pour les employés. [...]
[...] La loi ajoute un caractère exceptionnel au télétravail, en effet un télétravailleur peut travailler chez lui exceptionnellement : Il ne prend pas en compte explicitement les travailleurs " nomades " Il n'aborde ni les problèmes de période d'adaptation, ni les problèmes de santé, ni les problèmes de formation Il ne parle pas des droits collectifs : en particulier n'est pas mentionnée la nécessité d'informer et de consulter le comité d'entreprise comme le prévoit l'accord national. Troisième Partie : Le télétravail, et ailleurs ? Comme il a été possible de le voir dans la partie précédente, le télétravail en France est aujourd'hui régi par une législation spécifique. A son origine : l'Accord-cadre européen sur le télétravail, texte datant du 16 juillet 2002. [...]
[...] L'Accord-cadre européen sur le télétravail a donc tenu cet objectif puisque le droit français a adopté un texte juridique qui reprend clairement les bases lancées par cet accord. Ainsi, ce texte européen stipulait déjà : La nécessité du caractère volontaire du télétravail les conditions d'emploi (mêmes droits qu'un salarié lambda) au sujet de la protection des donnés, des sanctions et restrictions, du domaine de la vie privée et des moyens de surveillance pouvant être mis en place des équipements pour le travail produit (fournir le matériel et l'entretenir) au niveau de la santé et de la sécurité de l'organisation du temps de travail de la formation des télétravailleurs et enfin des droits collectifs de ces télétravailleurs. [...]
[...] Dans tous les cas, le télétravail peut être continu ou partiel. Qui sont les télétravailleurs ? On distingue 2 types de télétravailleurs : Les prestataires indépendants de services : Ce sont les travailleurs indépendants, en freelance, qui montent leur business et utilise ainsi le télétravail entrepreneurial Ils n'ont pas de location de locaux à payer. Cela peut être également les petites entreprises proposant des services à domicile ou encore de manière nomades. Les salariés d'entreprises ou associations : Ici le cas est différent. [...]
[...] Le télétravail leur permet une certaine organisation du temps. Il y a aussi des travailleurs qui peuvent parfaitement assumer leur charge de travail à domicile sans avoir besoin d'être dans les locaux de l'entreprise. La plupart du temps un arrangement est alors trouvé et un accord peut être passé entre l'entreprise et le salarié. Il existe également des télétravailleurs en réseau qui, basés sur un site d'entreprise ou associatif, dans un télécentre ou parfois chez les clients, opèrent dans une équipe virtuelle ou sous le contrôle d'un manager à distance. [...]
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