L'activité du dirigeant est souvent perçue au travers de la fonction jugée la plus caractéristique : la prise de décision. Pour toutes les organisations, les décisions sont essentielles car elles fondent leur fonctionnement, leurs actions et leurs résultats.
La décision est un choix délibéré entre plusieurs possibilités en fonction des buts fixés et des informations plus ou moins précises obtenues sur la situation à traiter. Nizard précise que la décision est une ligne d'action consciemment choisie parmi un certain nombre de possibilités dans le but de réduire une insatisfaction perçue face à un problème ; ce choix suppose un traitement d'information selon les critères de choix et une volonté de réalisation. Il existe une typologie des décisions qui a été proposée par I.Ansoff, et qui permet de distinguer les décisions stratégiques des décisions socio-administratives et des décisions de gestion courante. La décision stratégique s'insère dans le champ de la politique générale de l'entreprise. La décision socio-administrative concerne le choix d'un type de structure et les différentes procédures qui permettent le fonctionnement organisé de l'entreprise. Par exemple, une décision stratégique se traduira par un choix de diversification des activités, par un recentrage sur le métier de base. Cette décision stratégique pourra entraîner une modification de la structure de l'organisation. Quant aux décisions de gestion courante, elles sont plus fréquentes que les décisions stratégiques et ont un impact qui, en règle générale,, est plus localisé : elles ne remettent pas en cause la pérennité de l'entreprise.
Les décisions de toute nature nécessitent des informations pour réduire l'incertitude qui caractérise le contexte au moment où les choix sont faits. Le système d'information selon R.Reix est l'ensemble cohérent et interactif des personnes, moyens et processus qui permettent aux personnels d'acquérir, traiter, mémoriser et communiquer des informations. C'est aussi l'ensemble des moyens et des procédures destinés à fournir aux membres de l'organisation une représentation de l'état et du fonctionnement de celle-ci face à son environnement.
Les décideurs doivent tenir compte des évolutions nombreuses et complexes et adapter rapidement leurs actions. Il en résulte de nouveaux besoins en informations et des nouveaux processus de décision.
Le système d'information aide-t-il à la prise de décision ? Y a-t-il des formes d'informations spécifiques selon la nature des décisions à prendre ? La vitesse, la puissance, l'adaptabilité des nouvelles technologies informatiques aident-elles la prise de décision ? Les procédures de prise de décision utilisent-elles toutes les informations ? Peut-il avoir pérennité du système d'information au sein d'une organisation alors que les décisions évoluent en fonction de l'environnement et des acteurs ? Les systèmes d'information peuvent-ils intégrés les comportements humains ?.
Si le système d'information de l'entreprise peut aider la prise de décision, le contexte actuel incertain et complexe, les comportements humains souvent peu rationnels montrent que le système d'information n'est pas toujours fiable et suffisant pour la prise de décision (problématique).
Pour répondre à cette problématique, nous montrerons dans un premier temps que les décisions ont besoin et ne peuvent exister qu'avec le système d'information, mais dans un second temps, il est possible de montrer que les décisions ne peuvent pas être complètement gérées par le système d'information (plan).
[...] Celle-ci s'intéresse à la manière dont on acquiert la connaissance. On met alors en évidence des distorsions possibles entre une réalité considérée comme objective, l'environnement par exemple, et la perception que peut en avoir un individu. La présence de biais cognitifs permet de comprendre pourquoi la trajectoire stratégique d'une entreprise peut s'écarter durablement de la trajectoire idéale qui la maintiendrait en adéquation avec l'évolution de son secteur. On s'aperçoit que les biais cognitifs sont innombrables, que leur liste n'est pas close. [...]
[...] Dans ce cadre, la mémorisation des mouvements peut rendre de nombreux services. Les échanges d'actions et de conseils en courtage sont facilités par une mémorisation de l'histoire et une exploitation par des outils décisionnels avancés. Dans le domaine de la grande distribution, il est intéressant de regrouper les informations de vente pour déterminer les produits à succès, mieux suivre les modes, détecter les habitudes d'achat. De telles applications nécessitent un accès interactif à des données issues d'application variées intégrant l'historique, à partir de logiciels d'aide à la décision. [...]
[...] Beaucoup de représentations utilisables dans les systèmes de gestion sont soumises au risque qui ferait considérer comme évènements significatifs des variations aléatoires dues aux imperfections de la fonction d'information. Par exemple, un mauvais fonctionnement de l'appareil de contrôle de qualité dans un atelier de fabrication peut entraîner le rejet, à tort, de pièces considérées comme impropres alors qu'elles sont bonnes, - la précision de l'information. La représentation peut- être plus ou moins précise, plus ou moins fine. Ce degré de finesse correspond au niveau de détail, çà l'intervalle de variation inclus dans la représentation, - leur respect des contraintes de temps. [...]
[...] Il est possible de réunir, de formaliser et de mettre en cohérence informatique toutes les données subjectivement et objectivement utiles aux décideurs. L'amélioration de l'information du décideur en termes de rapidité, de disponibilité et de pertinence s'appuie désormais sur des systèmes de gestion des bases de données. La technologie des bases de données peut résoudre bon nombre de problèmes soulevés par l'organisation traditionnelle des fichiers. Une base de données est un ensemble de données organisées de façon à servir efficacement plusieurs applications par la centralisation des données et la réduction de la redondance. [...]
[...] Les systèmes d'information ne sont pas toujours adaptés aux besoins des opérationnels et des fonctionnels. L'analyse des informations nécessaires aux trois niveaux de décision stratégique, tactique et opérationnelle met en évidence met en évidence que les informations spécifiques à chacune des décisions n'existent pas ou ne sont pas disponibles. Les systèmes d'information dans la plupart des entreprises sont intégrés et construit de façon pyramidale selon l'adage un manager bien informé prend de bonnes décisions Les entreprises sont alors entraînées dans une logique paradoxale : celle d'une information voulue à priori exhaustive mais en réalité indéterminée. [...]
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