De plus en plus d'entreprises privées contribuent aux initiatives humanitaires. Lors du tsunami de 2004, celles-ci ont contribué des centaines de millions de dollars pour venir en aide aux victimes. Entre autres, Coca-Cola, Walt Disney, Starbucks, Nike et Microsoft ont tous fait des dons de plusieurs millions de dollars à des ONG comme la Croix-Rouge, l'UNICEF et Médecins sans frontières. Parmi toutes les entreprises donatrices, les entreprises italiennes se sont distinguées par leur grande discrétion à l'égard des sommes versées. Ce qui peut nous amener à questionner la tendance des multinationales américaines à vanter leurs contributions aux causes humanitaires…
Mis à part le tsunami, plusieurs entreprises ont entrepris elles-mêmes des projets à caractère humanitaire dans les pays où elles oeuvrent. Par exemple, Danone commercialise en Afrique du Sud un yaourt à bas prix riche en éléments nutritifs à l'intention de la population vivant sous le seuil de la pauvreté. Cette innovation s'accompagne d'une initiative de création d'emploi qui consiste à embaucher une main-d'œuvre locale pour assurer la distribution du produit. En plus de tous les bienfaits soutenables de ce projet, Danone affirme qu'il est tout à fait rentable.
[...] Ce qui prouve que l'entreprenariat social n'est pas juste une mode. Finalement, les fonds d'investissement socialement responsables sont des sociétés de gestion qui offrent aux investisseurs une alternative d'investissement qui est à la fois rentable et conforme aux principes d'éthique. Pour choisir leurs investissements, ces sociétés s'appuient sur les évaluations des agences de notation ainsi que sur leurs propres analyses. Ils privilégient entre autres les secteurs liés à l'environnement, alors qu'ils écartent souvent les domaines en restructuration en raison des pertes d'emploi que cela implique. [...]
[...] Le respect des normes établies peut ensuite devenir un critère d'évaluation par les agences de notation. Dans d'autres cas, les entreprises ont tendance à faire taire les plaintes en versant des indemnités aux salariés. À titre d'exemple, Sodexho a versé 80 millions de dollars à 3000 de ses employés qui avaient accusé la compagnie de discrimination. Celle-ci promet d'améliorer la promotion de ces salariés à l'avenir, mais elle ne reconnaît aucune responsabilité Dans un cas semblable, Coca-Cola avait préféré verser 192 millions de dollars à ses employés au lieu de faire face à un procès collectif. [...]
[...] Non seulement la responsabilité sociale rehausse l'image de l'entreprise, elle peut même améliorer sa profitabilité. Il est maintenant impensable pour les multinationales et les grandes entreprises des pays industrialisés de se soustraire à cette tendance. Cependant, le problème se pose encore au niveau des entreprises issues des économies émergentes, où davantage d'importance est encore accordée à la croissance, au détriment de la protection de l'environnement et parfois même des droits humains. Bibliographie Articles parus dans Le monde Consommation. La France va se doter d'une norme pour le commerce équitable. [...]
[...] Les initiatives humanitaires De plus en plus d'entreprises privées contribuent aux initiatives humanitaires. Lors du tsunami de 2004, celles-ci ont contribué des centaines de millions de dollars pour venir en aide aux victimes. Entre autres, Coca-Cola, Walt Disney, Starbucks, Nike et Microsoft ont tous fait des dons de plusieurs millions de dollars à des ONG comme la Croix-Rouge, l'UNICEF et Médecins sans frontières. Parmi toutes les entreprises donatrices, les entreprises italiennes se sont distinguées par leur grande discrétion à l'égard des sommes versées. [...]
[...] Entreprises. Pour afficher sa transparence, Levi Strauss publie la liste de ses 750 ateliers. Édition du 15 octobre 2005. Environnement. Powernext veut sa part du marché européen des droits à polluer. Édition du 22 juin 2005. Évaluation. Les méthodes de notation sont souvent critiquées. Édition du 17 juin 2005. La mondialisation sociale. Danone entre business et bienfaisance. [...]
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